Dans une bouleversante interview accordée à The Guardian ce samedi 21 novembre, Michael J. Fox s’est confié sur son combat avec la maladie de Parkinson.
C’est un combat qu’il mène depuis 30 ans. En 1991, lors du tournage de Doc Hollywood, Michael J. Fox s’aperçoit qu’il est victime de tremblements incontrôlés. Le diagnostic tombe peu de temps après : l’acteur révélé dans la peau de Marty McFly dans Retour vers le futur est atteint de la maladie de Parkinson. “Vous ne mourez pas de la maladie mais vous mourez avec”, a-t-il glissé au cours d’une interview en visioconférence, révélée ce samedi 21 novembre, avec la journaliste Hadley Freeman pour le journal britannique The Guardian. D’après cette dernière, “il a de plus en plus de difficultés à former des mots et a parfois besoin d’un fauteuil roulant.”
Michael J. Fox ne le cache pas : son quotidien avec la maladie de Parkinson est éprouvant. “J’avais l’habitude de marcher vite, mais chaque pas est maintenant comme un problème de maths épouvantable, alors je m’y prends lentement”, a-t-il ainsi confié. S’il a pu s’illustrer dans la peau de Louis Canning dans The Good Wife, il a mis sa carrière d’acteur entre parenthèses dès 2018. “La maladie de Parkinson est plus difficile pour les gens autour de moi que pour moi”, a-t-il poursuivi, “la grande variété de mouvements, de l’immobilité au carénage dans la rue comme un flipper, oui, c’est difficile.”
Sa femme, son roc
Mais la maladie de Parkinson n’a pas été son seul pépin de santé. En 2018, Michael J. Fix devait réapprendre à marcher après avoir été opéré d’une tumeur bénigne sur sa colonne vertébrale. Une rééducation longue de quatre mois, suivie par une fracture du bras. Résilient et combatif, le comédien de 59 ans a puisé sa force dans celle de sa femme depuis 1988, l’actrice Tracy Pollan. Mais si elle ne l’a jamais abandonné, hors de question pour cette dernière d’endosser le rôle d’infirmière pour son bien-aimé. La raison ? Michael J. Fox refuse de s’attirer la pitié de ses proches et de ses fans. “Je ne vois tout simplement pas l’avantage de susciter la sympathie des gens”, a-t-il raconté, toujours à The Guardian, “j’ai besoin d’être compris avant de recevoir de l’aide, car vous devez m’avoir avant de pouvoir m’y amener.”