“Quand je quittais Benno Bok yakaar en 2013 suite au fameux ‘‘Moutt mba mott’’, je savais que je pouvais perdre les deux ministres que j’avais fait nommer au gouvernement et cela ne m’a pas arrêté. Par principe. Parmi eux pourtant, un ami très proche, dont le fils aîné est mon homonyme et dont l’une des filles est l’homonyme de ma femme”, révéle Idrissa Seck . Et de poursuivre , “si je l’ai fait à l’époque, c’est par principe, vous comprendrez fort aisément que perdre un député ne sera pas un problème pour moi. Il y’a quelqu’un à qui j’ai parlé deux fois, en lui disant (Waxou biir neeg la nak) que son absence dans la sélection des gens qui devaient aller au gouvernement était une décision réfléchie. Il m’a avoué que sous la pression de certains de ses proches, il a quand même mal vécu ma décision. ce que je comprends. Parce que ses proches ne voient que lui et ne s’occupent que de son intérêt à lui. Ils ne connaissent pas tous les autres ayant droits du parti qui sont plus anciens dans mon sillage que le monsieur en question”, renseigne le nouveau Président du Cese .
Et je lui ai dit ok, mais tant que tu ne seras pas guéri complément, émotionnellement de cette difficulté, abstiens-toi de parler, parce que si tu parles, forcément l’émotion vécue transparaîtra. D’une manière ou d’une autre. Abstiens toi, attends, attends que le temps fasse son œuvre… apaise, apaise, apaise tes proches.”