Ce que l’on retient de Macky en cette nouvelle année

                                         Homosexualité

«Le Sénégal est un pays tolérant qui ne fait pas de discrimination en termes de traitement sur les droits (…). Mais on n’est pas prêts à dépénaliser l’homosexualité. Il faut que la société absorbe, prenne le temps de traiter ces questions sans qu’il y ait pression. C’est comme la peine de mort, une question que chaque pays traite (à sa façon). Nous l’avons abolie depuis longtemps. Dans d’autres pays, elle s’impose parce que la situation l’exige. Nous respectons le choix de chaque Etat.» ( Conférence de presse conjointe avec Barack Obama)

                          «Wade n’a jamais été mon ennemi»

«Abdoulaye Wade n’a jamais été mon ennemi. C’était mon adversaire, je l’ai vaincu. C’est l’élève qui a battu le maître. (…) Pendant 19 ans, on a cheminé, 11 ans dans l’opposition et 8 ans au pouvoir. Nous avons eu des divergences sur les principes, ce qui a entraîné ma destitution à l’Assemblée nationale. Cela a entraîné ma sortie du Pds et j’ai rendu tous les mandats obtenus à travers ce parti. La rupture était ainsi consommée et j’ai pris mon destin en main. J’ai créé un mouvement politique, j’ai lancé un appel aux Sénégalais qui, trois ans après, m’ont plébiscité.»

                                    «Je suis un lion qui dort»

Avertissement. «Ils (les responsables de l’opposition) ont l’habitude de me lancer des piques. Il faut qu’ils arrêtent car je suis un lion qui dort. Un lion qui dort, personne n’a intérêt à le réveiller car, le cas échéant, il va se lever et foncer directement sur vous pour vous blesser. Et sincèrement, je n’ai pas envie de les blesser.» ( Inauguration de l’échangeur de l’émergence)

Daouda Diallo. «Ce n’est pas le ministre de l’Intérieur qui organise les élections mais des techniciens qui sont là? bien avant moi. Vous pouvez noter cela parmi les désaccords car je ne crains pas les désaccords. Je ne changerai pas le ministre de l’Intérieur.»

Blacklisté. «Lorsque j’étais président de l’Assemblée nationale, je suis resté une année sans sortir a? la RTS. Même quand il y avait des activités a? L’Assemblée, on montrait tous les députés sauf moi. Tout simplement parce que j’avais un problème avec Abdoulaye Wade. Et c’est vous (il désigne Omar Sarr du PDS) qui aviez fait ça.» (Rencontre avec l’opposition, qui se plaignait de son faible temps d’antenne à la Rts)

«Le franc CFA a des avantages et, peut-être, des inconvénients»

Franc CFA. «La monnaie CFA a des avantages. Elle a peut-être aussi des inconvénients, mais peut-on tout de suite la jeter et engager une aventure ? Je ne sais pas. Je n’ai pas les arguments qu’il faut pour aller dans cette direction. Par contre, nous devons améliorer le fonctionnement de la zone monétaire. Par exemple, la manière dont la Banque centrale doit accompagner les États dans leur politique de développement. C’est là une question de fond.»

 

«C’est injuste pour Aliou Sall, mais c’est ainsi»

«Si mon frère a été amené à être cité dans des affaires de sociétés privées, c’est parce je lui avais indiqué qu’il ne bénéficierait jamais de ma part d’un décret de nomination. Alors, lorsque plus tard il est venu me dire qu’il avait signé un contrat avec une compagnie qui fait de l’exploration pétrolière (Timis Corp), honnêtement, je ne voyais pas quel problème cela pouvait poser. Les médias ont pensé le contraire, et la polémique a enflé. Je l’ai donc appelé pour lui dire qu’il fallait qu’il quitte cette société ou, du moins, qu’il ne travaille pas sur les activités de cette société au Sénégal. C’est injuste pour lui, mais c’est ainsi.»

                                                Khalifa Sall

 «Je suis un démocrate et un libéral, je n’exigerai jamais que quelqu’un me suive aveuglément. Donc s’il y a des gens au sein de notre coalition qui ne sont pas d’accord, ils sont libres de partir. Cela vaut aussi pour Khalifa Sall (le maire de Dakar). Je n’ai aucun problème avec ça, seulement il faut assumer sa rupture (…). Nous irons ensemble aux législatives puis, je l’espère, à la présidentielle de 2019. Mon principal opposant est ce qu’on appelle le “parti de la demande sociale”. Mon souci, ce n’est pas untel ou untel, c’est la satisfaction des besoins fondamentaux de mes concitoyens.» (Entretien avec Jeune Afrique)

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