Donc, des pays développés comme les USA et l’Europe, qui cumulent respectivement une dette publique de 22 000 milliards de dollars (27 fois la dette publique de l’Afrique) et 11 000 milliards d’euros (16 fois la dette publique de l’Afrique) veulent nous aider à gérer une dette publique de 800 milliards de dollars”, ironise Cheikhou Oumar Sy dans un post sur Facebook parlant du Sommet de Paris sur la relance des économies africaines, à l’initiative de la France.
L’ancien député d’ajouter, avec un brin de sarcasme : “On en fait un tapage médiatique comme si l’Afrique croule sous sa dette et qu’elle va vers une catastrophe financière.”
À l’en croire, “le problème aurait été moins compliqué, si les 17 chefs d’Etat, qui sont allés répondre à leur maître, avaient décidé de lancer une monnaie commune et ainsi émettre leur propre devise. Ils ne risqueraient pas ainsi de brader nos matières premières et signer des PPP léonins sous prétexte qu’il faut gérer les urgences”.
“Est-ce que nos présidents sont réellement conscients qu’ils sont en train d’aliéner la relance économique de l’Afrique ?”, s’interroge-t-il.