Ce 25 mai est célébrée la journée de la libération de l’Afrique. Placée sous l’égide du comité d’actions et de réflexions intersyndicales sur la migration(CARISM), la plate-forme des acteurs sur la migration du Sénégal (PNAM) a tenu à discuter autour du thème “Panafricanisme au 21è siècle: nos droits, notre santé, notre avenir”.
À cette occasion, Fambaye Lo Thioub, coordonnatrice du comité d’actions et de réflexions intersyndicales de la migration (CARISM) et coordonnatrice francophone des réseaux des syndicats de la migration a considéré que certaines failles par rapport aux acquis et à leur mise en œuvre méritent d’être étudiées. Car, d’après elle, “c’est aussi le moment de voir quelles sont nos acquis, ou en sommes-nous par rapport à la mise en œuvre et à quoi nous devons aspirer”. “Les tracasseries au niveau des frontières persistent au 21ème siècle. On ne devrait plus avoir de visas pour entrer dans un pays africain”, a-t-elle plaidé.
Selon Fambaye Lo Thioub, la discrimination est l’un des problèmes majeurs dont souffrent les Africains au niveau de leur continent. “Il faut qu’on en parle. Il faut qu’on cherche des solutions. Il faut qu’on se respecte nous-mêmes. Il faut que la solidarité soit une réalité au niveau de l’Afrique afin que les autres aussi puissent nous regarder d’un certain œil”, a-t-elle recommandé.
En revanche, elle salue l’effort consenti par le Qatar qui, pour elle, est le seul parmi les pays du Golf à faire des réformes réelles. Elle invite les autres pays à faire autant.