En mars dernier, pour une histoire de fesses manifestement mal tournée, opposant un fils de la Casamance à une gamine du Sine-Saloum, des manifestations et autres marches ont eu lieu en Casamance, singulièrement pour défendre l’enfant du terroir.
Et tant pis, s’il est coupable des actes pour lesquels il est attrait devant la justice par la plaignante. Elles entraîneront beaucoup de morts, beaucoup de blessés et beaucoup de dégâts matériels.
Or, la dernière offensive musclée en date de l’armée contre le Mfdc (en cours à ce jour) a fini d’installer la Casamance dans un nouveau cycle de guerre aux conséquences insoupçonnées.
Faisant suite à celle tout aussi musclée de février dernier, cette dernière offensive militaire promettrait la fin du Mfdc.
J’en doute. Je puis même assurer qu’il n’en sera rien et que, bien au contraire, le Mfdc la stoppera voire la repoussera, cependant que cela provoquera beaucoup, beaucoup, beaucoup de dégâts et de gâchis.
Alors, il faut que cela cesse, immédiatement, et sans conditions, pendant qu’il est encore temps. Il ne s’agit pas, ici, d’être pour ou contre le Mfdc ; ni pour ou contre l’État avec l’armée ; mais il s’agit plutôt d’être contre, résolument contre, toute nouvelle guerre en Casamance.”