Quelques jours seulement après la naissance de leur deuxième enfant, le prince Harry et son épouse Meghan sont en conflit avec la BBC. Le duc de Sussex a menacé de poursuivre le puissant groupe audiovisuel public britannique qui a affirmé dans un article qu’il n’avait pas demandé à la Reine la permission d’appeler sa fille Lilibet. Dans une lettre juridique, il exige que la BBC cesse de porter de telles accusations.
Harry et Meghan ont annoncé dimanche la naissance de leur fille, Lilibet “Lili” Diana Mountbatten-Windsor. Son nom est un hommage à la mère du prince Harry, mais également à sa grand-mère, la reine Elizabeth, surnommée Lilibet par ses proches, dont son défunt mari le prince Philip.
Selon plusieurs experts de la royauté, il s’agirait d’un pas vers la réconciliation. Depuis l’interview explosive du couple avec Oprah Winfrey, l’entente n’est pas au beau fixe au sein de la famille royale. Mais la BBC émet des réserves quant à une éventuelle réconciliation, citant une source royale qui lui a confié que le couple n’aurait pas demandé la permission à Elizabeth d’utiliser ce prénom.
Fausses accusations
Dans un communiqué, Harry et Meghan assurent que la Reine a été la première avertie. “Au cours de cette conversation, Harry a partagé leur envie de nommer leur fille Lilibet”, a déclaré leur porte-parole. “Si la Reine avait refusé, ils n’auraient pas choisi ce prénom”.
Les avocats du duc et de la duchesse ont aujourd’hui envoyé une lettre à certains médias, arguant que l’article de la BBC est faux et que ces allégations ne devraient pas être répétées sous peine d’actions en justice.
Ni la BBC ni le palais de Buckingham ne se sont exprimés sur cette affaire.
Plusieurs actions en justice en cours
Ce n’est pas la première fois que le couple lance une action en justice contre les médias. Le duc et la duchesse de Sussex ont plusieurs procès en cours contre divers tabloïds, dont le Sun, Splash News ainsi que certains paparazzi.
Début mai, Meghan Markle a gagné son procès contre le tabloïd britannique Mail on Sunday qui avait publié sans autorisation une lettre confidentielle qu’elle avait écrite à son père.