L’acte posé par les deux danseurs du chanteur Wally Seck irrite et excède Jamra. Dans un communiqué dont Seneweb a reçu copie, l’ONG explique que les deux hommes qui s’embrassaient au concert de Wally Seck, au lieu de se dédouaner se permettent de proférer des menaces.
Jamra juge leur acte “aux antipodes de la législation sénégalaise” et “des nobles valeurs léguées par nos vaillants ancêtres et les grandes figures religieuses qui reposent en terre sénégalaise”.
Ainsi, au sortir de la concertation avec ses alliés du Comité de défense des valeurs morales (Cdvm) de Ouztas Adama Mboup, et l’ONG Daral Qurane wal Ikhsan de l’Imam Ratib El Hadji Aliou Dia, prévue ce mardi 22 juin 2021, le Bureau exécutif de Jamra déposera officiellement la plainte, étayée de pièces à conviction, physiques et électroniques, à la Brigade des mœurs et auprès du Procureur de la République.
Ainsi, les bureaux exécutifs de Jamra et Mbañ Gacce, rappellent que c’est à “cette même période, en juillet 2019, que le lead-vocal de ce groupe, Wally Seck, avait provoqué un tollé au sein de l’opinion.
“Il est le premier et l’unique artiste sénégalais à arborer, lors de son concert, le fameux “tee-shirt arc-en-ciel”, signe de reconnaissance et symbole de ralliement par excellence de la communauté Lgbt mondiale”, lit-on dans le communiqué.
De tels frasques à répétition s’apparentent de plus en plus à une campagne de promotion du “gordjigenisme”, dénonce Jamra, qui indique que c’est “au mépris des dispositions pertinentes du Code pénal sur “l’outrage public à la pudeur” et “l’attentat aux bonnes mœurs” (articles 318 et 324); et surtout de l’article 319 qui condamne les actes contre-nature”.
“Aux artistes qui promeuvent ouvertement la débauche à travers des séquences subliminales de vulgarisation de l’idéologie LGBT, au risque de la voir s’incruster insidieusement dans les frêles esprits des adolescents comme une «normalité», JAMRA et ses alliés leur réaffirment leur détermination à s’opposer à toutes formes de promotion de l’homosexualité et du lesbianisme juvénile, via les concerts, les séries télévisées perverses et les bandes dessinées pour enfants”, indique le document.