Showbiz : Ces boîtes de nuit, bars et restos qui reprennent timidement leur activités

Alors que la pandémie du coronavirus est toujours présente, restaurants, boîtes de nuit et les salles de fête  ont repris de plus belle. Des endroits comme « Five », « Patio », « Villa Crystal » et « j Go » ont renoué avec les soirées dansantes.
 
A en croire Lobservateur, les artistes de renommée comme Wally Seck, Daara – j Family et Sidy Diop y jouent principalement les week-ends avec un bain de foule. Et pourtant, certains lieux comme le “Dakar by Night ” s’étaient complètement vidés de leurs mélomanes et avaient plongé les gérants dans un désarroi total à cause de la Covid-19 entrainant certaines mesures de restrictions.  
 
Mais, suite à la levée des mesures d’urgence, tout semble redevenir comme avant. Une affluence totale est notée au niveau des bars, discothèques entre autres… L’ambiance habituelle est au rendez-vous.
 
Ainsi, ces propriétaires semblent être beaucoup plus soulagés après une longue période sans activités. Pour ne citer que Ibrahima Thiam, gérant de l’Alizé club qui se réjouit de cette situation: « les activités ont très bien redémarré. Les clients viennent comme avant .Et, l’ambiance est de nouveau garantie. Maintenant, le secteur est en ébullition », dit-il.
 
Pour ce gérant, la Covid-19 a été un lourd fardeau pour eux à tel point qu’il était obligé de se libérer d’une dizaine de ces employés. «  L’impact de la pandémie a été réel. Le coronavirus a barré toutes nos activités. Une dizaine de mes collaborateurs avaient perdu leurs emplois. Et, beaucoup avaient des arriérés de loyer, des problèmes pour payer les factures d’électricité. Pendant cette période d’accalmie, nous avons perdu plusieurs millions. C’était une situation  très difficile », se désole-t-il.
 
Le confrère de rappeler que nombreux sont ceux qui croulent sous le  sous le poids de la dette. « Les activités ont repris mais timidement. On ne peut pas s’en sortir avec les dettes. Mais c’est mieux d’ouvrir, avoir le week-end, que de fermer et de ne rien avoir », a dit Papito, gérant au complexe Vogue  situé sur la route des Almadies.
 
Il poursuit « le virus est toujours là. Les gens ne viennent plus comme avant. Nous ne pouvons pas ouvrir et faire la même promotion qu’avant, et demander aux gens de venir comme si de rien n’était. Certes, nous avons repris les soirées sénégalaises. Mais, il n’y pas beaucoup d’argent dans le pays, nous le sentons. Avant de sortir pour changer d’air, il faut un minimum. La maladie a touché toute l’économie. C’est normal qu’on reprend  timidement », a-t-il lâché
 
De plus, Papito ajoute: « Aucune autorité n’est venue nous aider, alors que nous participons beaucoup à l’emploi des jeunes. Nombre de gens comptent sur nous. Certains d’entre nous croulent sous le poids de la dette au niveau des banques. Cette reprise est une bonne chose. Car, elle nous permet de souffler… »

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