C’est à croire que la mutation institutionnelle de l’Agence de presse sénégalaise (Aps) passant du statut d’établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) à celui de société nationale (SN-APS), n’a rien changé dans son fonctionnement.
L’entreprise nationale, selon sa section Sympics, traîne toujours «d’importants arriérés de cotisation à l’IPRES et à la Caisse de sécurité sociale».
D’après les travailleurs qui portaient un grand espoir au changement de statut, «une partie des ayants droit ne bénéficient pas de l’assurance maladie octroyée par l’entreprise, qui est également confrontée à la vétusté de ses équipements. Il s’y ajoute que la désuétude de sa plateforme web n’est plus un secret pour personne, alors que son parc automobile s’est complètement dégradé».
Le fait est que l’entreprise, devenue société nationale, fonctionne toujours avec le même budget que lorsqu’elle était encore Etablissement public à caractère industriel et commercial, selon ses travailleurs.
Pour toutes ces raisons susmentionnées, ces derniers exigent «de l’Etat une augmentation des ressources financières allouées à l’entreprise».