Le baccalauréat a débuté en Guinée le 22 juillet dernier. Mais dès les premières heures des épreuves, certains sujets se sont retrouvés sur les réseaux sociaux. En effet, un sujet de français et un autre de biologie circulaient sur la toile peu avant midi.
Même si le ministère de l’Education rejette toute idée de fuite, soulignant que dans ce cas, les sujets seraient rendus publics avant 9h, il n’en demeure pas moins qu’il promet de faire des enquêtes et de situer les responsabilités, en cas de manquements.
Mais en attendant, le président du jury national du baccalauréat, Abdoulaye Dianrougha Diallo prévient les candidats qui auraient présenté le même travail.
“La fraude ce n’est pas seulement dans les salles d’examen. Même pendant la correction, il y a des cas de fraude qui sont décelés. Les copies identiques sont décelées, puisque ça veut dire que les enfants ont fraudé dans la salle, même pas en utilisant le téléphone, mais en échangeant le brouillon sans que le surveillant ne se rende compte ou en échangeant un document quelconque. Si pendant la correction on décèle des copies identiques, ça veut dire que les candidats ont communiqué. Ceci est un cas de fraude”, avertit Diallo.