La grande coalition pour Développement de de Kandia a tenu son assemblée générale pour définir sa feuille de route et soulever les difficultés auxquelles les différents villages sont confrontés.
Ça bouge dans la commune de Kandia, au nord-ouest du département de Vélingara avec la Grande coalition . En tout cas l’actuel maire de ladite localité Malick Dia est menacé par une forte coalition lors des prochaines élections territoriales du 23 janvier 2022. Cette nouvelle entité politique dirigée par Samba Baldé plus connus sous le nom de “Samba France” risque de faire basculer le maire de cette commune . A noter aussi que cette grande coalition qui compte aller à l’assaut des municipales se dit motivée par la mauvaise gestion des affaires de la communes particulièrement le foncier dont le maire Malick Dia ne veut pas parler . ” Nous avons un sujet qui fâche, que les élus locaux ne veulent pas entendre. C’est la question foncière… Si on continue à vendre tout terrain qui existe … tôt où tard nous serons obligés de prendre des mesures de sauvegarde » , a fait savoir Samba Baldé . Ce dernier n’a pas manqué de rappeler que les questions d’extension du réseau électrique et d’adduction d’eau en plus de l’existence d’abris provisoires dans les écoles sont au centre des préoccupations. Cette grande coalition se positionne ainsi pour aller à la conquête de Kandia . Tout de même, la coalition compte s’atteler à faire l’exercice pour placer le Président Samba Baldé , un opérateur économique très versé socialement, à la tête de la commune de Kandia .
Selon l’Assemblée , son exigence est de voir l’audit de la commune de Kandia et des éclairages sur le budget lors des sept dernières années et le plan d’utilisation des 30 millions versés à la municipalité. Ils ont exigé des clarifications sur la gestion de la Covid-19 et les inondations à Kandia .
Le candidat à la conquête du fauteuil de Malick Dia se fonde aussi d’une autre demande relative aux 10 millions de francs de carburant alors que le parc automobile de la commune se résume à deux ou trois véhicules sans un bus normal . L’impraticabilité des routes en hivernage et le manque de médicaments dans certains postes de santé sont cités aussi pour noircir davantage le tableau.