Adoptées dans le système éducatif, les classes passerelles constituent un moyen pour lutter contre la déperdition scolaire. Dans certains quartiers de la banlieue, cette alternative à bien porté ses fruits. Cette remarque est celle de l’inspecteur d’académie de Pikine Guédiawaye, Gana Sène, lors d’un atelier bilan sur le déroulement de l’année scolaire, vendredi dernier.
Il rappelle que l’objectif des classes passerelles est d’identifier, d’enrôler, d’insérer ou de réinsérer les enfants âgés de 9 à 12 ans qui sont hors système.
De 2019 à 2021, 1543 enfants sont enrôlés grâce à l’ouverture de 60 classes dans toute l’Académie Pikine Guediawaye.
Ces enfants, selon Le Soleil, sont répartis dans les classes de CI, CP et CE1 et sont encadrés par des facilitateurs tous détenteurs du Baccalauréat en langue française et rémunérés par l’Unicef, tout comme les superviseurs.
Selon l’inspecteur Sène, l’année 2021-2022 sera placée sous le signe de l’innovation et de la diversification de l’offre dans le système éducatif avec la création de 65 classes passerelles dès la rentrée. Ainsi, il pourra travailler sur “la quatrième cohorte qui cible un effectif de 750 nouveaux apprenants à insérer”