Le Groupe d’étude et d’enseignement de la population (GEEP) a initié, mercredi, à Koumpentoum (Est), des séances de sensibilisation sur l’importance du maintien des filles à l’école et sur les méfaits des mariages et grossesses précoces.
Il s’agit d’informer et de sensibiliser les élèves, leurs parents et les professeurs, sur l’importance du maintien des filles à l’école, en les protégeant des mariages et grossesses précoces.
“Nous avons entamé pour deux jours des ateliers avec les LEA (leaders élèves animateurs) pour les sensibiliser sur l’importance de poursuivre les études jusqu’à l’obtention du Baccalauréat, sans grossesses précoces”, a expliqué Soukeyna Tall, membre de la coordination du GEEP à l’ouverture de l’atelier. “Nous voulons que les élèves, surtout les jeunes filles, soient des relais auprès de leurs paires et des parents, sur la santé de la reproduction. Elles doivent être conscientes des risques encourus en cas de prise de grossesse”, a souligné Mme Tall.
Elle relève que les grossesses précoces constituent une vive préoccupation dans beaucoup d’établissements scolaires au Sénégal, en raison du nombre important de cas recensés chaque année. Le GEEP, avec l’appui de l’UNFPA a, depuis 2014, diversifié ses interventions, en menant d’abord, une étude exploratoire sur les grossesses précoces en milieu scolaire (GPMS), puis, en mettant en place dans toutes les régions du Sénégal, des observatoires chargés de la collecte des données sur les grossesses précoces
Pour sa part, Seydina Ousmane Kane, professeur de Mathématiques et des Sciences de la vie et de la terre, a sollicité des moyens financiers et logistiques pour mieux faire fonctionner les Clubs Education à la vie familiale (Club EVF).