Les deux filles, dont les médecins n’avaient plus d’espoir continuent de surprendre les blouses blanches britanniques les plus expérimentées. Ces dernières ont franchi une nouvelle étape en apprenant ce que ça fait de se tenir debout. “Un cadre spécial leur donne l’expérience d’être debout, aidant à renforcer leurs jambes”, a déclaré la physiothérapeute Sara Wade West avant de souligner que “c’est une sensation vraiment différente quand on est habitué à être assis, être debout peut être effrayant”.
Cependant, l’une des siamoises, Ndèye, n’était pas tout à fait épanouie, lit-on à travers la source. “Nous essayons d’introduire la thérapie autour de la pièce, en les encourageant à chercher des jouets pour les faire travailler un peu plus dur, mais si elles savent que c’est une thérapie, ce n’est pas si amusant”, renseigne la blouse blanche. “En raison de leur fonction cardiaque, nous ne pouvons pas trop les pousser, c’est donc trouver cet équilibre, les inciter à devenir plus forts mais pas les épuiser”, précise-t-elle.
Pour leur père, c’est simplement une lueur d’espoir. C’est le moins qu’on puisse dire si l’on s’en tient à ses propos. “Elles montrent qu’elles ne veulent pas seulement vivre, mais être actives et jouer leur rôle dans la société”, affirme Ibrahima Ndiaye. “Toutes ces réalisations apportent de la lumière et des espoirs pour l’avenir. Mais je sais à quel point leur vie peut être fragile, complexe et imprévisible”, a-t-il souligné.
Ce qui explique cette égalité de l’espoir et de crainte qu’il a envers ses filles car celles-ci s’étaient si souvent rapprochées du pire. “Mais le moins que je puisse faire pour les filles est de garder mes espoirs pour elles.”, a déclaré M. Ndiaye. Qui poursuit: “le mieux que je puisse faire, c’est d’être à leurs côtés et de vivre à l’intérieur de cet espoir et de ne jamais permettre à quoi que ce soit de les en sortir. Ce sont mes guerrières. Elles ont prouvé qu’elles ne se rendront jamais sans se battre. Ce n’est pas encore fini”, conclut –il.