Depuis le début de la pandémie, jusqu’au 10 octobre, plus de 74 millions de tests ont été effectués par les pays africains, selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms).
Selon l’institution onusienne, cela ne représente qu’une fraction des 1,3 milliard d’habitants du continent.
La majorité des tests sont effectués sur les voyageurs internationaux arrivant et partant. Selon l’Oms, cela a conduit à une sous-déclaration à grande échelle, étant donné le pourcentage élevé de cas asymptomatiques sur le continent.
“Le nombre de tests a augmenté en Afrique. Mais cette initiative communautaire est une approche radicalement nouvelle qui devrait permettre d’augmenter considérablement les taux de détection”, a assuré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Oms pour l’Afrique.
Aux États-Unis et environs, un tiers de la population aurait effectué plus de 550 millions de tests, tandis que le Royaume-Uni, avec moins de 10 % de la population africaine, en aurait effectué plus de 280 millions.
Pour le Dr Moeti, “plus de tests signifie une isolation rapide, moins de transmission et plus de vies sauvées grâce à une action ciblée”.