Le projet BioStar, des bioénergies durables pour les petites et moyennes entreprises agroalimentaires d’Afrique de l’Ouest a été lancé officiellement ce mardi 26 octobre à l’institut sénégalais de recherche agricole (ISRA). Il va améliorer l’approvisionnement énergétique des PME dans la transformation agroalimentaire.
D’un coût total de 12 millions d’euros financé par l’Union européenne (9 millions) et l’Agence française de recherche agronomique (2 millions), le projet va durer 5 ans. Pour ces PME, le fonctionnement correct est largement mis à rude épreuve par le coût de l’énergie, que ce soit du gaz butane, ou de l’électricité. Encore que l’utilisation du solaire est encore embryonnaire dans ces unités de transformation de produits agroalimentaires. Aussi, les travaux du projet BioStar appelleront davantage d’ambitions à améliorer substantiellement les stratégies de développement d’un secteur bioénergie pour les PME agroalimentaires au cours des quatre prochaines années.
Selon Momar Talla Seck, beaucoup de chantiers restent encore ouverts, surtout les défis majeurs d’améliorer le niveau de satisfaction des besoins en consommation d’énergie pour les PME rurales, encore éloignées des meilleurs réseaux de distribution de l’électricité. « De la compétitivité énergétique de ces entreprises, dépendra leur contribution à la sécurité alimentaire, mais aussi à la nutrition des populations » dit-il.
En effet, le directeur général de l’ISRA estime que les résultats attendus sont conformes avec l’engagement des acteurs pour améliorer l’approvisionnement énergétique des petites et moyennes entreprises. Les décideurs politiques inscrivent l’énergie dans les priorités de développement en matière de politique publique. Les filières bioénergies ont une importance capitale dans l’économie de nos pays. Aujourd’hui plus qu’hier, le Sénégal a besoin d’assurer un approvisionnement durable de son tissu industriel en énergie propre et compétitive.