Réchauffement climatique : Des pays africains réfléchissent à comment influencer l’agenda du climat pour la Cop 26

L’Afrique émet moins de 4% des émissions de gaz à effet de serre, mais elle supporte entre 50 et 70% des impacts du climat.
 
De ce fait, une question d’équité et de justice climatique se pose. Surtout que lorsqu’il s’agit de prendre des décisions, les communautés particulièrement les femmes en milieu rural sont laissées en rade.
 
Ainsi, en prélude à la négociation Cop 26 la semaine prochaine à Glasgow en Écosse, l’Ong Lumière Synergie pour le développement (LSD) a initié une rencontre de trois jours entre les représentants de communautés locales et d’ONG en partenariat avec Woman basé en Afrique du Sud. Le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Togo, le Bénin et la Mauritanie réfléchissent à comment influencer l’agenda du climat pour la Cop 26.
 
“C’est important de montrer à la face du monde que les communautés notamment les femmes qui subissent les impacts des changements climatiques ont leurs voix dans toute décision qui sera prise sur le climat… A Paris en 2015, il était question d’arrêter le réchauffement à 1,5 degré; si on ne fait rien du tout, ce chiffre pourrait aller à + de 2 degré chaque année”, explique Aly Marie Sagne, président de l’Ong LSD.
 
A l’en croire, le monde devrait revoir sa façon de consommer et de produire de l’énergie. Il milite ainsi pour la réduction de l’exploitation gazière et pétrolière. 
 
“Il faut laisser sous terre tout ce qui est énergie fossile pour pouvoir espérer sauver le climat. Sinon, demain, ce sera trop tard. La Banque africaine est consciente de cette crise climatique, elle héberge le seul centre régional pour l’adaptation au changement climatique et capte des fonds verts climat. Elle a une stratégie et une politique sur le climat”, dit-il.
 
Aussi, “La Bad s’est engagée à mobiliser 25 milliards de dollars américain d’ici 5 ans, c’est dire que la banque est consciente mais en tant qu’organisation de la société civile qui suit la banque depuis plus d’une dizaine d’années , nous pensons qu’il y a un paradoxe immense à la Bad et dans les autres banques sœurs, la Banque mondiale et la Banque africaine d’investissement”, explique-t-il.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here