Des journalistes outillés sur les questions des droits humains et sécurité dans le travail

Le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, bureau régional Afrique de l’Ouest (HCDH-BRAO) a organisé une formation de la retraite Journalisme et promotion des droits humains. L’idée étant de favoriser des médias indépendants et libres et la reconnaissance publique de la valeur de l’accès à l’information. Mais aussi permettre au grand public d’améliorer ses connaissances sur la valeur de l’accès à des informations vérifiées et la sécurité des journalistes, avec un accent particulier sur la misogynie et les femmes journalistes.

Il s’agit dans le cadre de cette formation de permettre aux journalistes d’avoir une meilleure compréhension des reportages sur la liberté d’expression, la liberté des médias et d’autres questions relatives aux droits de l’homme, au genre et sur des situations et contextes spécifiques (élections, manifestations, justice raciale, conflits armés et pandémies). Cette formation va aussi permettre de mettre l’accent sur la prévention et protection des journalistes, avec un accent particulier sur les femmes journalistes.

« Il existe des menaces, violences et harcèlements surtout dans les médias sociaux. Ces  situations que peut vivre le journaliste dans le cadre de son travail entravent le travail des professionnels et la préservation de leur dignité. C’est pourquoi les journalistes ont besoin de protection et d’encadrement  pour mieux faire leur travail » selon Ibrahima Baldé, président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS).

Pour Ibrahima Lissa Faye, président de l’association des professionnels de la presse en ligne (APPEL) malgré la réglementation, les journalistes sont brutalisés soit par des policiers soit par des assaillants, beaucoup de journalistes sont victimes d’agressions, des maisons de presse sont attaquées. Dans le même sillage, Margarite Rosalie Ndiaye, présidente de l’association des femmes de médias affirme que les journalistes peuvent se retrouver dans une tournure inattendue dans le cadre de l’exercice de leur fonction. Aussi, ils doivent être outillés pour faire face à des situations pareilles.

Par ailleurs, le directeur des droits humains au ministère de la Justice notifie que l’Etat du Sénégal a mis sur pied des organes de régulation et autres entités qui permettent un cadre approprié pour l’exercice du travail de journaliste. Selon Souleye Diouf, des défis restent certainement à relever mais, le Sénégal fait d’énormes efforts  pour offrir un meilleur cadre de travail.

Pour sa part, Mona Rishmawi du haut-commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme des avancés sont en train d’être franchis. D’ailleurs, note-t-elle, le prix Nobel de la paix de l’année 2021 a été accordé à un journaliste et est une forme de reconnaissance.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here