Les producteurs agricoles du bassin arachidier ne sont pas satisfaits du prix fixé par l’Etat. Pour eux, les autorités auraient dû mieux faire en tenant compte du faible taux d’achat des paysans.
Suivant les explications de Cheikh Tidiane Cissé, secrétaire général des producteurs, les autorités devaient tenir compte du pouvoir d’achat des paysans qui est relativement faible.
« Nous avons espéré beaucoup plus parce que le Cnia a eu à proposer 270 et jamais dans l’histoire, on a été en dessous de la proposition de Cnia. Mais le problème qui se pose à l’état actuel est que cette année-ci, la densité de l’arachide pose énormément de difficultés et qu’avec ce prix tranché, à 250, je pense, pour ceux qui auront des graines de qualité, peut-être, ça va augmenter leur prix d’achat. Mais nous nous posons la question, est ce les partenaires extérieurs vont venir dans la mesure où l’arachide n’a pas de densité et que par contre pour ce qui est de l’exploitation, il faut avoir de bonnes graines E quand il n’y a pas de concurrence, vraiment, ça va poser des difficultés pour rehausser le prix à un prix convenable pour que le paysan rentre dans ses fonds convenablement », a-t-il expliqué à nos confrères d’Iradio.
« Mais en tout et pour tout, nous disons que l’Etat devait au moins regarder le pouvoir d’achat de l’agriculteur parce que l’agriculteur est la masse la plus faible et par contre les rendements ne sont pas au rendez-vous Nous pensions que ça méritait vraiment de regarder le prix possible pour protéger le producteur », a-t-il lâché.