L’ancien ministre et leader du Grand parti, Malick Gakou, s’est prononcé sur le décès de Lamine Diack qu’il considérait comme un père. Dans un entretien à Lobservateur, il évoque ses relations avec l’ancien patron de l’athlétisme au niveau mondial.
J’ai vécu le décès du président Lamine Diack dans la tristesse comme tous les sportifs, comme tous les Sénégalais, mais aussi comme tous les Africains. Le président Lamine Diack était tout cela à la fois. Il était un sportif, un Sénégalais et un grand panafricain. C’est une grosse perte pour le Sénégal, pour l’Afrique mais particulièrement pour le monde du sport. Sa contribution dans le sport mondial est incontestable. Le Sénégal a perdu un digne fils, un grand monsieur», témoigne-t-il.
« Hormis l’aspect sportif, Lamine Diack était aussi un père qui nous prodiguait des conseils. A chaque fois que je le rencontrais, il n’a jamais tari en conseils à mon endroit. C’est un père que nous avons perdu. Nous espérons que son legs sera préservé », souligne le président du Grand parti.
Il ne tarit pas d’éloges au sujet du défunt patron de l’IAAF dont il loue les qualités humaines. « Le président Lamine Diack fut un homme altruiste, dit-il. En général, les sportifs sont de grandes personnes, dont la générosité et le sens de la solidarité et de l’éthique sont toujours manifestes dans chaque acte qu’ils posent. C’est la raison pour laquelle, je me souviens toujours de nos différents échanges, que ce soit ici à Dakar ou partout ailleurs, particulièrement en Europe. Notre dernière rencontre a eu lieu à Paris et il ne s’est pas empêché de me donner des conseils pour le rayonnement du sport au Sénégal, mais surtout pour ma carrière politique. C’était un politicien émérite avec une grande expérience. Tous ses conseils constituent la marque de cette chaleur humaine qui caractérisait nos relations à chacune de nos rencontres ».