Dans cette affaire qu’il est convenue s’appellera le scandale La Poste, l’UNSAS soutient le syndicat local. En effet, la Poste est secouée par un scandale qui pointe la responsabilité de certains responsables et quelques salariés. “L’affaire a pris une telle dimension qu’elle est non seulement diffusée avec ampleur dans les médias, mais aussi portée en examen auprès de la justice. La clameur sur La Poste est devenue ainsi une affaire envahissante, nauséabonde et indigne dans un pays où la pandémie sanitaire est venue en rajouter à la crise économique et sociale” lit-on dans cette note d’information rendue publique.
La note mentionne que La Poste est dans une situation financière catastrophique telle que les salaires sont difficilement payés, avec un très grand retard qui déstabilise les travailleurs et leur famille. Une affaire que le SNTPT a, dès le départ, dénoncé. Entre autres irrégularités qui selon eux, ont conduit à ce scandale. “Le Président du Conseil d’Administration de La Poste n’a jamais voulu éclairer les travailleurs et les administrateurs sur les dysfonctionnements constatés et se permet de prendre des décisions unilatérales, sans consulter les administrateurs” note-t-on.
L’UNSAS rappelle que La Poste est une entreprise employant plus de 4 500 salariés, en plus d’être un symbole de l’économie nationale. Pour ces raisons, elle ne peut accepter que les postiers soient abandonnés dans la tourmente et la désolation.
Par ailleurs, l’entité exprime son soutien total au SNTPT dans la lutte qu’il a engagée contre “la mauvaise gouvernance et la violence économique”. Elle encourage le SNTPT à poursuivre le combat jusqu’à l’assainissement total de l’entreprise, pour la préservation des emplois, le paiement régulier des salaires, et surtout pour la réforme qui s’impose.
Et d’interpeller le Chef de l’Etat pour l’inviter à assumer sa responsabilité en vue du retour à la légalité, à la transparence et à la sérénité dans le fonctionnement de La Poste. Rien ne peut justifier son silence devant les menaces qui pèsent sur cette entreprise, ont-ils conclu.