Alpha Barry profitait des commandes des clients qu’il était chargé de préparer, pour dérober divers articles dans le magasin qui l’employait. Trahi par les images de la caméra de surveillance, il a reconnu plusieurs autres vols commis dans les mêmes conditions.
Moustapha Sylla, le propriétaire d’un magasin, a été surpris d’apprendre que c’est son propre employé, en qui il avait placé une confiance totale, qui était l’auteur de vols récurrents dans sa boutique. Ce, alors qu’il soupçonnait des visiteurs indélicats. Le mis en cause, qu’il a employé durant plus de cinq ans, en était arrivé à être considéré comme un membre de la famille du boutiquier, qui avait une confiance aveugle en son employé. Ce qui fait qu’il lui arrivait de s’absenter durant des jours pour les besoins de ses déplacements à l’extérieur du pays, laissant la gérance de la boutique à son employé « modèle ». Il chargeait même ce dernier de faire la caisse et de verser les recettes à la banque, rapporte “Le Témoin”.
Tout roulait donc comme sur des roulettes entre le boutiquier et son employé. Celui-ci faisant correctement son boulot. Cependant, depuis quelques temps, le boutiquier constatait la disparition de marchandises et souvent, de billets de banque. C’est alors qu’il a décidé de mettre à l’insu de l’employé, une caméra de surveillance lorsque celui-ci prit deux jours de congés.
Le lendemain du jour où ce dernier a repris le travail, le boutiquier a constaté la disparition de 550 000 FCfa de la caisse. Etant seul avec son employé, ses soupçons se dirigèrent naturellement vers ce dernier. En en visionnant les images de la caméra de surveillance, ses soupçons ont été confirmés. En effet, il a vu son employé dérober de l’argent dans la caisse. « Je n’ai même pas pris le temps de lui demander des explications, j’ai automatiquement filé au commissariat pour le dénoncer, car les images que j’ai visionnées, l’incriminaient », a dit M. Sylla, qui digérait mal la trahison de son employé, aux policiers.
Interpelé, le mis en cause a reconnu les faits sans se faire prier, avant d’avouer avoir commis d’autres vols dans des circonstances différentes. « Je ne suis pas un voleur. J’ai toujours gagné ma vie à la sueur de mon front. C’est seulement la tentation et le désir de mener une vie au-dessus de mes moyens qui m’ont poussé à commettre ses vols », s’est-il justifié. Il a également expliqué que le butin provenant du vol, en dehors des numéraires, était revendu. Après ses aveux, il a été déféré au parquet, en attendant d’être fixé sur son sort