Reconnu coupable des faits de détention et usage de chanvre indien, le récidiviste Amdy Moustapha Faye a été condamné, hier, à une peine de 6 mois ferme par le tribunal des flagrants délits de Dakar. Il a été trouvé en possession de 300 grammes de l’herbe prohibée par les éléments du commissariat des Parcelles Assainies.
Six (6) mois ferme ! C’est la peine que le tribunal des flagrants délits a infligé, hier, au sieur Amdy Moustapha Faye. Ce dernier a été reconnu coupable du chef de détention de chanvre indien en vue d’usage. Il était initialement poursuivi pour offre et cession de chanvre indien. Le prévenu a été interpellé par les éléments de la brigade de recherche du commissariat des Parcelles Assainies. Ce, suite à une dénonciation anonyme faisant état d’un trafic de chanvre indien animé par le prévenu à la cité Soprim. C’est ainsi que les flics ont débarqué à son lieu de travail. La fouille effectuée sur lui a permis la découverte de 300 grammes de chanvre et la somme de 2.500 francs par dévers lui.
Entendu par les enquêteurs, Amdy Moustapha Faye a reconnu la paternité de la drogue. Il révèle même avoir été condamné auparavant à 6 mois ferme pour les mêmes raisons. Poursuivant ses aveux, il fait savoir aux éléments enquêteurs que son fournisseur habitait à Yarakh.
À la barre des flagrants délits de Dakar où il comparaissait, hier, Amdy Moustapha est revenu sur sa déclaration faite à l’enquête préliminaire et accuse les policiers d’avoir écrit des contrevérités sur son procès-verbal d’enquête. À l’en croire, les policiers n’ont trouvé par dévers lui que la somme de 250.000 francs qu’ils ont par la suite remis à son épouse. Pour la drogue, il fait croire que c’est son ami Ousmane Sow qui l’a laissé tomber en voyant les flics se diriger vers eux avant de prendre la fuite. Très volubile, il a voulu coûte que coûte se tirer d’affaires.
De l’avis du maître des poursuites, les déclarations du prévenu à la barre n’ont aucune cohérence. « En sus de la drogue, les policiers n’ont trouvé que 2.500 francs dans ses poches. Même s’ils avaient trouvé 250.000 francs comme il le dit, ils ne le remettront pas à son épouse sans au préalable le mentionner dans le procès-verbal ». Toutefois, il a demandé la disqualification des faits initialement reprochés à Amdy Moustapha Faye en détention et usage de chanvre indien car, selon lui, les enquêteurs ne sont pas édifiés sur l’offre et la cession. Pour la répression, le ministère public a demandé qu’une peine ferme de six (6) mois soit infligée au prévenu.
Le tribunal, en rendant son verdict, a suivi le réquisitoire du parquet. Il a disqualifié les faits d’offre et de cession de chanvre indien en détention et usage. Ainsi, il a condamné Amdy Moustapha Faye à une peine ferme de 6 mois