Agression : Une conductrice raconte ses déboires avec un déficient mental

Vendredi dernier, en quittant les Almadies pour la Sicap Liberté 2, notre interlocutrice, qui a requis l’anonymat, a dû garer son véhicule pour constater les dégâts. « Je conduisais sur la Corniche, à hauteur de la statue Léopold Sédar Senghor, il faisait 13h30. Tout à coup, la vitre côté passager s’est brisée. J’ai avancé un tout petit peu pour me garer. »

C’est là, a-t-elle confié, au téléphone d’emedia, que les passagers d’une moto qui roulait derrière elle, lui ont signalé qu’on lui avait lancé une pierre. Pis, « j’ai constaté que ma mère saignait et elle avait perdu une dent », a-t-elle souligné. La victime, qui a eu une fracture à la mâchoire, a été acheminée vers une Clinique située tout près. Elle a subi une intervention samedi soir. C’est ce lundi après-midi qu’elle a été autorisée à regagner son domicile, a informé sa fille.

Sur le sort de l’agresseur, cette dernière ajoutera qu’il a été arrêté suite au signalement fait par les motocyclistes mais il ne jouirait pas de toutes ses facultés mentales. « J’ai suivi l’affaire et je me suis rendue à la police mais une fois là-bas, l’inspecteur m’a dit que j’avais à affaire avec un déficient mental, et que je pouvais porter plainte si je veux mais qu’il faudra le libérer tôt ou tard même si on se retrouvait devant le Procureur. »

« Aujourd’hui, je suis repartie, et ils m’ont dit qu’ils ont libéré la personne », a-t-elle soutenu. Du coup, elle a tenu à alerter surtout après l’affaire Moussa Ciss, du nom de ce sexagénaire retrouvé mort carbonisé dans un immeuble de Sandaga, et dans laquelle un déficient mental était incriminé.

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