Le secrétariat exécutif national du Frapp renseigne que plus de 18 détenus ont été envoyés à l’infirmerie, notamment des détenus asthmatiques. Ils n’ont pas supporté l’odeur âcre des grenades lacrymogènes lancées dans les chambres 13, 14 et 15 de la prison du Camp pénal. Ainsi, les membres de Frapp demandent à l’administration pénitentiaire, d’apaiser le climat carcéral.
Les autorités nient l’usage de grenades lacrymogènes par des agents pénitentiaires dans les chambres 13, 14 et 15 de la prison du Camp pénal, comme indiqué par le secrétariat exécutif national du Frapp. Contactées par nos confrères de «Dakaractu» pour avoir une idée de l’incident, elles précisent qu’aucune grenade n’a été lancée et qu’aucun blessé n’a été enregistré. Elles confirment toutefois qu’une fouille a été effectuée dans les chambres des prisonniers du Camp pénal.
Après avoir procédé à la vérification dans la chambre 14, indiquent les autorités, les matons se sont vu opposer une résistance par un groupe d’occupants de la chambre 15. Ces derniers ont refusé systématiquement que leur chambre soit fouillée, brûlant même des matelas, dit-on. Selon les sources, les gardes pénitentiaires se sont mis en position attendant des instructions. C’est ainsi que l’administration a fait appel au comité des sages constitué de prisonniers élus par leurs pairs, pour les faire revenir à la raison. Ce que le groupe de réfractaires a finalement accepté. Des membres des familles de prisonniers qui étaient au portail, ont été ainsi sensibilisés par rapport à la situation.