Le pire a été évité de justesse dernièrement, aux abords de l’ambassade de la Côte d’ivoire, sise au Point E. Une dame qui revenait du travail vers les coups de 22h, a été agressée par un groupe de 6 individus, armés jusqu’aux dents. Ayant reçu plusieurs coups à la tête, la dame qui a également été blessée au niveau du bras par l’arme de l’un des agresseurs, n’a dû son salut qu’à ses cris qui ont alerté le voisinage et à la prompte intervention des gardiens qui étaient dans les parages.
Agent commercial, la dame a expliqué dans sa plainte déposée au commissariat du Point E, que la nuit des faits, elle avait quitté son lieu de travail, et marchait tranquillement pour rentrer chez elle. Seulement, à mi-chemin, raconte-t-elle, elle a été dépassée par un groupe de jeunes, qui sont revenus sur leurs pas, pour l’agresser.
Prise de court, elle n’a même pas eu le temps de réagir, puisque ces derniers qui étaient en réalité des agresseurs, s’étaient déjà rués sur elle. Armés jusqu’aux dents, les malfrats avaient commencé à la rouer de coups en lui arrachant en même temps son sac à main. Et au moment où les uns lui donnaient des coups à la tête, l’un d’eux, indique t-elle avait brandi sa machette pour lui donner un violent coup au bras, puisqu’elle résistait.
Sévèrement touchée, la jeune dame n’a pas pu s’empêcher de crier. Des cris qui ont avisé quelques vigiles qui étaient dans les parages. Mais lorsque ceux-ci ont accouru, pour lui porter secours, les agresseurs qui avaient senti la menace, s’étaient vite dispersés en prenant leurs jambes à leur coup.
Naturellement, il s’en est suivi une course poursuite, à l’issue de laquelle, seul l’un d’entre eux a été appréhendé, les autres ayant réussi à se fondre dans la nature. Moins chanceux que ses acolytes, S. Ndoye a, en effet, été interpellé lors de sa fuite par les vigiles qui l’ont même lynché avant de le déposer à la police.
Le quidam qui a été formellement identifié par la dame comme faisant partie de ses agresseurs, n’a pas pour autant avoué les faits. Il a en effet, fait des dénégations systématiques en soutenant que la nuit des faits, il avait quitté la maison où il travaille sise à Amitié, pour rentrer chez lui à Grand-Dakar. Et c’est en cours de route dit-il, qu’il a rencontré par hasard un groupe d’individus.
Mais sa malchance, dit-il, c’est d’être arrivé au mauvais endroit et au mauvais moment. C’est après la fuite des agresseurs qui avaient senti l’arrivée des vigiles, dit-il, qu’il a ramassé sur place, un portefeuille et un téléphone. Une version cousue de fil blanc qui lui a grandement ouvert les portes de la citadelle du silence.