Le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (Sames) se mêle au débat sur le décès de Astou Sokhna. Le Sames demande «le respect des agents de la santé et de l’action sociale dans l’exercice de leurs fonctions» et à se tenir prêts pour la défense des camarades «lâchement jetés en pâture par tous les aigris de la République voulant casser de la blouse blanche». «Nous n’accepterons plus qu’un agent de santé soit le bouc-émissaire d’un système défaillant, alors que le premier responsable de ce système est le président de la République, gardien de la Constitution, qui garantit le droit à la santé aux populations», avertit le Sames. Pour le cas du décès de Astou Sokhna, le syndicat avance : «Le décès doit être étudié avec le professionnalisme et la sérénité nécessaires, sans aucune influence politique ou populiste, pour en tirer les enseignements utiles afin de prendre des mesures permettant d’éviter la reproduction de pareils drames à Louga et dans d’autres structures de santé.»