Le directeur de l’Administration pénitentiaire (DAP), colonel Jean Bertrand Bocandé, a fait face à la presse ce jeudi 14 juillet. Colonel Jean Bertrand Bocandé a tenu à éclairer la lanterne des Sénégalais par rapport à l’évasion de Pape Mamadou Seck et lever tout équivoque.
En présence de l’inspecteur régional de l’Administration pénitentiaire de Dakar, le DAP est revenu sur le film de l’évasion. “A la date du 29 juin, Pape Mamadou Seck a été placé sous mandat de dépôt par le juge du deuxième cabinet. Il est arrivé à la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss avec près d’une cinquantaine de personnes. Comme à l’accoutumée, les formalités de routine ont été mises en œuvre. Pape Mamadou Seck a aussi subi un examen médical qui a confirmé sa maladie. Il a été conclu que Pape Mamadou Seck avait besoin d’un traitement spécial. Un rendez-vous a été pris le 1er juillet. Après examination, Pape Mamadou Seck a obtenu un billet d’hospitalisation par le médecin demandant ainsi qu’il reste au pavillon spécial”.
Comme annoncé dans leur communiqué, colonel Jean Bertrand Bocandé a déclaré avoir été informé de l’évasion de Pape Mamadou Seck dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 juillet. Depuis lors, l’Administration pénitentiaire a, selon son patron, pris des mesures conservatoires allant dans le sens d’édifier les circonstances de l’évasion. En outre, une enquête administrative et judiciaire est en cours.
S’agissant de la polémique née de l’affaire, le directeur de l’Administration considère que “chacun est libre de penser ce qu’il veut et de demander des comptes”.
Terminant, colonel Jean Bertrand Bocandé a lancé un appel à Pape Mamadou Seck lui demandant “de revenir d’abord pour sa santé, mais aussi pour démontrer son innocence”. Il a aussi lancé un appel aux populations pour une collaboration, car selon lui, “Pape Mamadou Seck est à la fois un danger pour lui-même, mais aussi pour la population”.