Omar Sy, héros d’un film sur les tirailleurs sénégalais pendant la Première Guerre mondiale, s’étonne dans Le Parisien que les Français se sentent plus touchés par la guerre en Ukraine que par d’autres conflits plus lointains. “Je suis surpris que les gens soient si atteints. Ça veut dire que quand c’est en Afrique vous êtes moins atteints?”
“Moi, je me sens menacé de la même manière quand c’est en Iran, ou en Ukraine”, assure-t-il. “Une guerre, c’est l’humanité qui sombre, même quand c’est à l’autre bout du monde”, souligne-t-il.
“Quand c’est loin, on se dit que ‘là-bas, ce sont des sauvages, nous, on ne fait plus ça’. Comme le Covid, au début, on a dit: ‘c’est que les Chinois'”.
“On se rappelle que l’homme est capable d’envahir, d’attaquer des civils, des enfants. On a l’impression qu’il faut attendre l’Ukraine pour s’en rendre compte”, ajoute-t-il.