Hausse des prix du carburant et de l’électricité : Les syndicalistes disent niet

Les secrétaires généraux membres de la Coalition des confédérations syndicales de travailleurs et travailleuses du Sénégal (CCSS) regroupant la CNTS, la CSA, la CNTS/FC, l’UDTS et l’UNSAS sont contre la hausse des prix du carburant et de l’électricité.
 
 Analysant le contexte socioéconomique national et international, ces travailleurs  se sont félicités des récentes mesures prises par le gouvernement au cours de l’année dernière, à savoir la réduction des prix des denrées de première nécessité, l’augmentation des salaires des agents de l’État, l’élargissement du périmètre des bénéficiaires des bourses  familiales et de la revalorisation de la bourse.
Seulement, selon eux, «tous ces efforts soutenus et réaffirmés dans le discours du chef de l’État lors de son adresse à la Nation, le 31 décembre dernier, sont littéralement amortis par cette hausse brutale annoncée sur les prix du carburant et de l’électricité», ont-ils fait savoir dans une déclaration.
 
D’après ces syndicalistes,  cela est tout simplement inacceptable, puisque «la pression des majors du pétrole pour une dette de 500 milliards et les injonctions du Fonds monétaire international (FMI) relatives à la suppression de la subvention sur l’énergie ne sauraient justifier une mise  en péril de la stabilité sociale de notre pays, après tant de sacrifices consentis», indiquent-ils.
 
Dans tous les cas, comme semblent-ils  l’affirmer,  «cette justification est difficile à comprendre, surtout après le vote du budget de l’année 2023, proclamée année sociale et dont une partie, nous signale-t-on, est consacrée à soutenir la consommation des  ménages déjà éprouvés par une inflation des prix qui a déjà atteint des proportions inquiétantes de plus de 17 % à fin novembre 2022».
 
Dans cette optique, la Coalition des centrales syndicales invite le gouvernement et le patronat à ouvrir des négociations dans les meilleurs délais avec les organisations syndicales, pour  une  augmentation des salaires dans le secteur privé, afin d’atténuer les souffrances des travailleurs.
 
Entre autres revendications, les secrétaires généraux  exhortent    le gouvernement  à revoir sa copie et à privilégier le dialogue social, dans la recherche de solutions à l’épineuse question de l’énergie.

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