Les travailleurs des Collectivités Territoriales ont décrété 72 h de grève. And Gueusseum sera également en mouvement d’humeur à partir du 1er février 2023. Les transporteurs regroupés au sein de l’Intersyndicale des transports routiers du Sénégal (ITRS) ont, quant à eux décidé, de poursuivre leur mot d’ordre de grève illimité.
Les collectivités territoriales poursuivent leur mouvement d’humeur après l’évaluation du 8e plan d’actions. Ce, dit-elle, à cause de la banalisation des grèves par un mutisme déconcertant et une logique de pourrissement du pouvoir. Ainsi face à cette posture du gouvernement, indique-t-on dans un communiqué, les agents des ministère des Collectivités Territoriales fustigent la lenteur du recensement du personnel dont le délai de rigueur était fixé au 20 janvier 2023 par le chef de l’Etat, tout autant que l’attitude de certains maires qui font tout pour freiner le processus pourtant inéluctable. C’est pourquoi l’intersyndicale des travailleurs des Collectivités Territoriales du Sénégal (ITCTS) décrète une grève totale de 72 heures les mardi 24, mercredi 25 et jeudi 26 février 2023. Ils vont conduire d’abord le même mot d’ordre de grève de 72h les mercredi 1er, jeudi 02 et vendredi 03 février 2023.
Les transporteurs regroupés au sein de l’Intersyndicale des transports routiers du Sénégal (ITRS) ont décidé de poursuivre la grève entamée depuis mercredi pour protester contre les 23 mesures prises en conseil interministériel. En effet, lors de la rencontre avec le ministre Mansour Faye, chaque partie s’est arc-boutée sur sa position. Le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs du transport routier du Sénégal (SNTTRS), Alassane Ndoye explique : « Je ne suis point surpris du dénouement de cette rencontre avec le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement. Lorsque vous appelez les acteurs du transport à 18 heures pour discuter de 23 mesures, cela démontre que Mansour Faye ne voulait pas discuter. Pire, il nous a d’emblée fait savoir qu’il ne comptait pas reculer sur les mesures déjà prises au conseil interministériel. Suite à cette position, il faut dire qu’il n’y avait plus rien à faire là-bas », a expliqué Alassane Ndoye.
Il soutient que le ministre Mansour Faye « a décidé de camper sur sa position », et que par conséquent lui et ses camarades syndicalistes resteront fermes sur la leur.