Changements climatiques : Le Sénégal, l’Éthiopie, le Malawi… plaident pour le financement de leurs plans nationaux d’adaptation

Des pays sont encore vulnérables face aux impacts des changements climatiques. La Gambie, l’Éthiopie, le Burkina Faso, le Malawi, l’Ouganda et le Sénégal cherchent à mettre en œuvre un programme de résilience climatique des pays les moins avancés (PMA) face à l’adaptation contre les changements climatiques. 
 
En effet, le programme intitulé Initiative pour l’adaptation efficace et la résilience à long terme (LIFE AR) dirigé par les PMA, vise à se placer sur des voies de développement résilientes au climat d’ici 2030 et sur des émissions nettes nulles d’ici 2050, afin que leurs sociétés, leurs économies et leurs écosystèmes prospèrent. 
Une rencontre d’apprentissage par les pairs, réunit à Saly toutes les parties prenantes de LIFE AR. Ils vont plancher sur deux sujets clés pour une mise en œuvre réussie de LIFE AR : l’égalité des sexes et l’inclusion sociale (GESI) et la réforme des pratiques courantes. 
 
Selon Madeleine Diouf Sarr, Cheffe de la Division climatique au ministère de l’Environnement et du Développement durable et présidente du Groupe des pays les moins avancés sur les changements climatiques, l’objectif de ce programme est d’accompagner les pays les moins avancés à chercher les outils pour l’adaptation des changements climatiques. 
 
“Le Sénégal est réellement vulnérable face aux changements climatiques. Nous avons l’érosion côtière, les inondations, la variabilité importante des pluies. Donc, la problématique du climat est une question qui impacte beaucoup le Sénégal. C’est un phénomène que tous les PMA vivent. C’est pour cela que nous avons ce programme LIFE AR. Nous cherchons les moyens de nous adapter en tant que PMA. Il y a une nécessité d’accompagner les PMA sur les questions d’adaptation. Nous souffrons et nous sommes victimes des phénomènes des changements climatiques. Les PMA sont les plus vulnérables face aux changements climatiques. Nous négocions fortement pour que les PMA aient le financement de leurs plans nationaux d’adaptation”, a fait savoir Mme Sarr.
 
D’après Joseph Epito, Commissaire à l’Eau et à l’Environnement au ministère de l’Environnement ougandais, les femmes sont les plus durement touchées par les effets des changements climatiques. “L’inclusion des femmes nous permettra de réaliser le programme LIFE AR. Dans les PMA, les femmes sont responsables de la recherche du bois de chauffe. Elles vont chercher de l’eau et quand l’environnement végétal est touché par les changements climatiques, l’eau se raréfie. Et ce sont les femmes qui en souffrent le plus”, indique-t-il.

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