L’AFTU maintient la hausse des tarifs en dépit des menaces de sanctions brandies pour le CETUD. Les transporteurs avancent que la hausse des tarifs est bel et bien justifiée. Ils ne comptent pas reculer et se disent prêts à assumer toutes les conséquences. Ce bras de fer a été dénoncé par les usagers qui risquent de payer les pots qu’ils n’ont pas cassés.
“Lorsque l’AFTU voulait augmenter sa tarification,c’était bien avant la hausse du prix du gasoil. Nous achetions les minibus à 21 millions en 2005 et maintenant leur prix revient à 24 millions 500.000 francs CFA. Le litre de gasoil est aussi passé de 500 à plus de 800 FCFA et cela se répercute sur nos recettes. Depuis le mois de janvier, nous avons 183 impayés”, s’est défendu El Hadji Mouhammadou Ndoye, trésorier de l’AFTU sur la RFM. Face à cette situation, il estime que les propriétaires des bus et les transporteurs ne pouvaient pas faire autrement qu’augmenter les tarifs pour s’en sortir.
“Nous ne pouvons pas rester les bras croisés. Nous sommes en discussion avec l’Etat par le biais du CETUD sur la tarification,mais depuis lors il n’y aucune avancée. C’est ainsi que nous avons pris nos responsabilités pour augmenter les tarifs. Pour les menaces et sanctions du CETUD,nous n’avons pas peur. Si elles tombent, c’est pour 1400 employés de l’AFTU. Ce qui est certain, nous n’allons pas reculer”,précise El Hadji Mouhammadou Ndoye, trésorier de l’AFTU sur Rfm. Le CETUD par le biais de son Directeur Général, Thierno Birahim Aw a décerné une mise en demeure aux responsables et aux chauffeurs rechignant à se former aux nouvelles dispositions.