Podor / L’accès à l’eau : un véritable casse-tête pour certaines populations

La célébration de la journée mondiale de l’eau remet au goût du jour la lancinante question de l’accès à l’eau d’une bonne partie de la population surtout celle vivant dans la zone sylvo pastorale. C’est le cas à Diéri où malgré l’existence de forages dans certains villages, accéder à l’eau relève d’un véritable parcours du combattant.
 
Les femmes chargées de cette corvée font souvent des dizaines de kilomètres à bord de charrettes pour chercher le liquide précieux. Des fois elles quittent leurs domiciles le matin pour ne revenir que le soir surtout quand les forages à proximité de leurs villages sont en panne. Elles  stockent l’eau dans des chambres à air pendant des jours avant de retourner en trouver.
 
Dans cette partie, les puits sont rares et la nappe est très profonde. Pour avoir un puits, il faut forer pas moins de 100m, ce qui en fait un luxe.Le bétail comme la population souffre de cette situation. 
 
Des villages ont des forages et d’autres localités environnantes sont rattachées à ces forages avec tout ce que cela peut amener comme problème (facturation, heure de fonctionnement).
 
Dans certaines grandes villes comme Podor, Ndioum, Aéré Lao, le problème ne se pose pas. Les populations usent de robinets et s’approvisionnent correctement, mais dans d’autres l’utilisation de l’eau du fleuve sans traitement est source de nombreuses maladies comme la bilharziose qui est devenue un des premiers motifs de consultation médicale.

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