Les accusés, M. Niang, mécanicien, B. Niang, O. Gassama, pécheur, A. Wade, pêcheur et S. Fall, ouvrier, ont comparu, hier-vendredi, à la barre de la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye.
Lesquels faits se sont déroulés à Thiaroye. D’après les débats d’audience, rapporte Walfadjri, ce présumé viol collectif a été suivi d’une grossesse.
L’audience a été finalement renvoyée jusqu’au 03 mai prochain pour plaidoiries en raison d’une confusion des accusés par la partie civile.
Appelée à la barre, la présumée victime de 18
ans, a confondu les accusés impliqués dans l’affaire. Elle a voulu se rétracter en désignant à la barre un seul présumé auteur du viol, en l’occurrence . M. Niang. «Je ne connais que M. Niang avec qui j’étais en couple. On
était en relation amoureuse. Il est venu chez moi pour me proposer une partie de jambes à l’air. Je l’ai repoussé soutenant que je suis en période de menstrues», lance la présumée victime.
Qui pourtant reconnait avoir couché avec l’accusé. M. Niang auparavant par consentement. «Les autres n’ont rien à voir dans cette affaire. C’est quand je lui avoué ma grossesse qu’il a cherché à refuser la paternité
en accusant les autres ici présents», lance-t-elle.
Ce dernier, pour se tirer d’affaire, a installé tout le monde dans la cause. Une situation qui a occasionné une contradiction entre les parties au procès. C’est cette même méthode qu’il a utilisée à l’enquête préliminaire.
Elle consiste de charger tous ses coaccusés devant les enquêteurs. Il avait soutenu qu’ils ont tous eu des rapports sexuels avec la victime. Le juge, prenant en dernier ressort la parole, a renvoyé l’affaire en début mai 2023, en attendant que des rectificatifs soient apportés dans l’ordonnance de renvoi pour jugement.