Altercation Sadio-Leroy : des échanges avec Sadio
“Bien sûr ! J’ai parlé avec lui, le jour même de l’incident, après et aujourd’hui même (Ndlr : hier). Comme je l’ai dit, ce sont des choses qui arrivent dans les vestiaires ; maintenant, il ne faut pas qu’il y ait de l’animosité. Leroy Sané, c’est notre enfant, Sadio, c’est notre enfant. Dans le passé, Fadiga et El Hadji se sont frottés entre RC Lens et Liverpool et pourtant on est les meilleurs amis du monde. Fadiga et moi, on s’est insulté sur le terrain et aujourd’hui on est les meilleurs amis du monde. C’est ça le football. Je préfère un mauvais perdant que quelqu’un qui s’en fout de perdre. C’est un problème entre deux enfants du pays, on se doit de les couvrir, tous les deux. C’est la première fois que j’accepte de parler dans les journaux, depuis que cette histoire a éclaté. Quand il y a eu cette histoire, j’ai eu au téléphone Souleymane Sané en personne et ses paroles m’ont vraiment beaucoup touché. Souleymane, c’est un digne fils du Sénégal comme Sadio Mané comme El Hadji Diouf. Et les propos de Souleymane sont ‘’Sadio, c’est mon fils, Leroy, c’est mon fils. Des choses sont arrivées, mais je sais qu’il s’agit de deux personnes qui n’ont pas de problèmes.”
L’appel téléphonique Diouf-Souleymane Sané
“Oui ! Des paroles de Souleymane Sané, quand je l’ai eu au téléphone. D’ailleurs, c’est une personne que j’ai toujours eue au téléphone. Donc, il peut y avoir des prises de gueule, des problèmes. Et c’est normal, dans les grandes équipes, les Institutions, les gens ne le savent pas, mais il n’y a que des problèmes. Si vous prenez l’exemple du Paris Saint-Germain aujourd’hui, ses problèmes sont plus sérieux que celui du Bayern. Le problème de l’entraîneur du PSG qui est lié à des affaires de racisme, est plus grave que voir deux joueurs se battre. Donc l’histoire de Sadio Mané et de Leroy Sané est un faux problème. Le PSG qui n’arrive pas à gagner la Ligue des champions, ça c’est un vrai problème.”
La position de la presse allemande
“Vous savez, j’ai toujours dit qu’être africain est un handicap en tout. Moi, je ne qualifierai pas d’acharnement, mais je dirai plutôt de la pression. Ils (les journalistes) mettent la pression à Sadio Mané, et c’est normal, c’est un grand joueur, ils attendent plus de lui. C’est un compétiteur, il sait ce qu’il doit faire, et il va le faire et je ne me pose pas de question là-dessus. Il subit une forte pression et cette pression va passer bientôt.”