Le Cadre de Concertation pour la Citoyenneté active et le Dialogue inclusif (3C-ADI) a réagi par rapport aux scènes de violence suite à la condamnation de Ousmane Sonko, dans l’affaire l’opposant à l’ex-masseuse Adji Sarr. Cette organisation de la société civile invite toutes les parties à mettre en avant l’intérêt général. « Le Cadre de Concertation pour la Citoyenneté active et le Dialogue inclusif (3C-ADI) appelle à aller autour de la table pour un dialogue inclusif au nom de l’intérêt supérieur de la nation sénégalaise. Ces concertations n’affectent nullement l’exercice du droit et des missions régaliennes de l’Etat, garant de la sécurité des personnes et des biens », lit-on dans le communiqué signé par son coordonnateur Ibrahima Diagne.
Ce dernier et les autres membres de ce mouvement estiment que seules les concertations peuvent faire cesser les actes de violences et de destruction des biens matériels. De manière détaillée, cette organisation de la société civile préconise le recours aux ressorts traditionnels afin de sortir de cette crise. « Ces ressorts, nous les retrouvons chez les autorités religieuses et coutumières, la société civile, les mouvements sociaux et citoyens sans oublier les intellectuels avec leur posture et leur sens élevé des responsabilités. Si toutes ces potentialités religieuses, culturelles, sociales et intellectuelles sont mobilisées, nous trouverons forcément une issue heureuse à cette situation sans précédent pour notre pays », prodiguent les rédacteurs du communiqué.
Dans ce contexte d’incertitudes, l’issue c’est le dialogue. A l’inverse, le mouvement a regretté les impacts négatifs de ces manifestations sur l’éducation, l’économie et sur le plan social. « Le Sénégal un pays connu pour sa stabilité offre aujourd’hui le visage d’un pays fracturé qui semble soumis à un avenir plein d’incertitudes. La plaie est profonde et à côté du bilan économique, il y a les dramatiques conséquences sociales sur la jeunesse et ces enfants qui sont l’avenir de ce pays et qui doivent porter son développement économique et social », déplorent les rédacteurs du communiqué.