Présidentielle 2024 : Karim Wade a recouvré ses droits civiques et est éligible depuis 2020, selon ses avocats

The son of former Senegalese leader Abdoulaye Wade, Karim, waves while being arrested by gendarmes, on April 2013 in Dakar, hours after filing a dossier of his assets, valued at more than 1 billion dollars. The anti-corruption court had given Wade one month on March 15 to explain how he had come by assets allegedly worth over $1.4 billion (1.07 billion euros) and his legal team had filed the documents at the courthouse earlier in the day. AFP PHOTO

Alors que beaucoup de membres du PDS et de la société civile s’activent pour une révision du procès de Karim Wade afin qu’il soit éligible en 2024, une nouvelle information vient d’être sortie par ses avocats. Selon Me Demba Ciré Bathily et ses confrères, le fils de l’ancien président du Sénégal Abdoulaye Wade a recouvré ses droits civiques depuis 2020 et est éligible pour la prochaine Présidentielle. Voici l’intégralité de leur communiqué.

‘’Le Collectif des avocats de Karim Wade tient à rétablir la vérité sur la situation actuelle de celui-ci au regard de la loi électorale. Certaines déclarations publiques laissent entendre que Karim Wade ne pourrait être éligible sans une modification du code électoral. Ces déclarations sont gravement erronées.

Karim Wade n’a pas été privé de ses droits civils et politiques par l’arrêt de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) du 23 mars 2015 qui l’a condamné en violation des principes fondamentaux du droit pénal comme l’ont constaté de très nombreuses décisions de justice internationale notamment celles du Comité des Droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

Si l’article L.29 du code électoral prévoit une privation automatique et administrative d’inscription sur les listes électorales des personnes frappées de certaines condamnations, l’article L.30 limite cette interdiction à une durée de cinq (5) ans.

Ainsi, depuis le 21 août 2020, Karim Wade est électeur et éligible en vertu de la loi électorale sénégalaise.

Karim Wade a été victime de graves et récurrentes violations de ses droits fondamentaux c’est pourquoi le Comité des droits de l’homme des Nations Unies a jugé que l’arrêt de la CREI violait le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et a demandé à l’État du Sénégal de faire réexaminer la déclaration de culpabilité et la condamnation de Karim Wade par une juridiction supérieure.

Depuis sa condamnation, Karim Wade n’a cessé de réclamer la révision de son procès.

Le Collectif des avocats de Karim Wade se réjouit que le Dialogue national initié par le président de la République et regroupant la société civile, les partis politiques de la majorité et de l’opposition ait unanimement acté la révision du procès de Karim Wade.’’

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