Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) tire une fois de plus la sonnette d’alarme face à la recrudescence de la migration irrégulière et plus particulièrement la situation des migrants subsahariens, abandonnés à leur triste sort. En début de semaine, près de 170 personnes récupérées à Al Assah, en Libye, ont été prises en charge par les autorités. Ces personnes étaient parquées dans un hangar. Dans un rapport publié le mercredi 19 juillet courant, Human Rights Watch (HRW) confirmait des « abus » causés par les autorités tunisiennes, dont « des expulsions collectives » et « des évictions forcées ». Ainsi, ils seraient près de 1 200 Africains noirs expulsés et transférés de force par les forces de sécurité tunisiennes aux frontières avec la Libye et l’Algérie, depuis début juillet. Selon le HCR, des abus documentés, font état de passages à tabac, d’arrestations et de détentions arbitraires, d’expulsions collectives, d’actions dangereuses en mer, d’évictions forcées, de vols d’argent et d’effets personnels. En outre, à cette nouvelle tragédie s’ajoute un triste record que nos sources et antenne ont décompté. Il s’agit ainsi de 19 688 personnes expulsées par les autorités algériennes vers le Niger, entre le 1er janvier et le 16 juillet 2023. Cette situation nous amène, une fois de plus, à nous interroger lourdement sur l’efficacité de la politique migratoire en Afrique. Action pour les Droits Humains et l’Amitié dénonce le partenariat stratégique conclu entre l’UE et la Tunisie le dimanche 16 juillet 2023 et qui prévoit l’octroi par Bruxelles de 105 millions d’euros à la Tunisie sous forme d’équipements et d’un retour volontaire de 6 000 Subsahariens. Aussi, nous rappelons que le Sénégal n’a jamais été maître de son destin migratoire depuis 2005 puisque les financements proviennent de l’UE et de ses États membres. Malgré les accords européens destinés à dissuader de telles traversées, dont plus de 200 milliards investis dans le domaine de la migration par l’UE de 2005 à nos jours, le rythme des départs des migrants s’est considérablement accéléré. Face à cette situation alarmante, l’ADHA dénonce avec la dernière énergie l’absence de politiques efficaces pouvant faire face aux phénomènes migratoires. Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) rappelle que ce sont les pays africains qui assument l’essentiel du fardeau de la migration et qui, par conséquent, payent le plus lourd tribut. Ainsi, il est nécessaire et impératif de poursuivre la réflexion avec la participation active des jeunes qui sont les principaux concernés. Il est tout aussi urgent de mettre en place de nouveaux mécanismes de sortie de crise, plus soucieux de la prise en charge des fléaux de la jeunesse africaine, parmi lesquels en premier rang la pauvreté, le chômage et le sous-emploi. cet effet, l’ADHA recommande de :  Réduire les inégalités à l’intérieur des pays et entre les pays ;  Faciliter les migrations ordonnées, sûres, régulières et responsables, ainsi que la mobilité des personnes, y compris par la mise en œuvre de politiques migratoires concertées, planifiées et bien gérées ;  Revoir la politique d’insertion des jeunes en valorisant les métiers du secteur informel ;  Mettre en cohérence les politiques migratoires dans les pays de l’espace CEDEAO ;  Renforcer davantage la coopération Nord-Sud et Sud-Sud ;  Promouvoir la bonne gouvernance pour garantir l’égalité des chances à l’emploi ;  Impliquer les jeunes dans les prises de décision car ils sont les seuls à pouvoir réellement défendre leur droit et parler des réalités et difficultés qu’ils vivent au quotidien. À l’endroit du ministère de la Jeunesse du Sénégal, l’ADHA recommande fortement de s’impliquer davantage et de poser des actes concrets tendant à une meilleure prise en charge des questions et préoccupations des jeunes. Pour finir, l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié demande à l’Etat de dépêcher des émissaires pour le rapatriement des compatriotes bloqués à Sfax et dans le désert Libyen.

Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) tire une fois de plus la sonnette d’alarme face à la recrudescence de la migration irrégulière et plus particulièrement la situation des migrants subsahariens, abandonnés à leur triste sort. En début de semaine, près de 170 personnes récupérées à Al Assah, en Libye, ont été prises en charge par les autorités. Ces personnes étaient parquées dans un hangar. Dans un rapport publié le mercredi 19 juillet courant, Human Rights Watch (HRW) confirmait des « abus » causés par les autorités tunisiennes, dont « des expulsions collectives » et « des évictions forcées ». Ainsi, ils seraient près de 1 200 Africains noirs expulsés et transférés de force par les forces de sécurité tunisiennes aux frontières avec la Libye et l’Algérie, depuis début juillet. Selon le HCR, des abus documentés, font état de passages à tabac, d’arrestations et de détentions arbitraires, d’expulsions collectives, d’actions dangereuses en mer, d’évictions forcées, de vols d’argent et d’effets personnels.

En outre, à cette nouvelle tragédie s’ajoute un triste record que nos sources et antenne ont décompté. Il s’agit ainsi de 19 688 personnes expulsées par les autorités algériennes vers le Niger, entre le 1er janvier et le 16 juillet 2023.
Cette situation nous amène, une fois de plus, à nous interroger lourdement sur l’efficacité de la politique migratoire en Afrique. Action pour les Droits Humains et l’Amitié dénonce le partenariat stratégique conclu entre
l’UE et la Tunisie le dimanche 16 juillet 2023 et qui prévoit l’octroi par Bruxelles de 105 millions d’euros à la Tunisie sous forme d’équipements et d’un retour volontaire de 6 000 Subsahariens.

Aussi, nous rappelons que le Sénégal n’a jamais été maître de son destin migratoire depuis 2005 puisque les financements proviennent de l’UE et de ses États membres. Malgré les accords européens destinés à dissuader de telles traversées, dont plus de 200 milliards investis dans le domaine de la migration par l’UE de 2005 à nos jours, le rythme des départs des migrants s’est considérablement accéléré.

Face à cette situation alarmante, l’ADHA dénonce avec la dernière énergie l’absence de politiques efficaces pouvant faire face aux phénomènes migratoires. Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) rappelle que ce sont les pays africains qui assument l’essentiel du fardeau de la migration et qui, par conséquent, payent le plus lourd
tribut. Ainsi, il est nécessaire et impératif de poursuivre la réflexion avec la participation active des
jeunes qui sont les principaux concernés. Il est tout aussi urgent de mettre en place de nouveaux mécanismes de sortie de crise, plus soucieux de la prise en charge des fléaux de la jeunesse africaine, parmi lesquels en premier rang la pauvreté, le chômage et le sous-emploi.

cet effet, l’ADHA recommande de :

 Réduire les inégalités à l’intérieur des pays et entre les pays ;
 Faciliter les migrations ordonnées, sûres, régulières et responsables, ainsi que la
mobilité des personnes, y compris par la mise en œuvre de politiques migratoires concertées,
planifiées et bien gérées ;
 Revoir la politique d’insertion des jeunes en valorisant les métiers du secteur informel ;
 Mettre en cohérence les politiques migratoires dans les pays de l’espace CEDEAO ;
 Renforcer davantage la coopération Nord-Sud et Sud-Sud ;
 Promouvoir la bonne gouvernance pour garantir l’égalité des chances à l’emploi ;
 Impliquer les jeunes dans les prises de décision car ils sont les seuls à pouvoir
réellement défendre leur droit et parler des réalités et difficultés qu’ils vivent au quotidien.
À l’endroit du ministère de la Jeunesse du Sénégal, l’ADHA recommande fortement de s’impliquer davantage et de poser des actes concrets tendant à une meilleure prise en charge des questions et préoccupations des jeunes.

Pour finir, l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié demande à l’Etat de dépêcher des émissaires pour le rapatriement des compatriotes bloqués à Sfax et dans le désert Libyen.

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