Prévention des inondations dans des zones périurbaines de Dakar : une étude pour cerner les risques globaux

Le Sénégal consolide ses acquis en matière de lutte contre les inondations. Avec le concours de la Banque Mondiale, la deuxième phase du Projet de gestion des Eaux pluviales et d’Adaptation au Changement climatique (PROGEP II) est en cours de mise en œuvre. Les objectifs sont clairs : réduire les inondations dans les zones périurbaines de Dakar. Le projet a un versant planification et capitalisation des pratiques de gestion de villes durables.  Il s’agit de quantifier l’ampleur des inondations dans les zones périurbaines de Dakar et de présenter des solutions aux risques d’inondations dans les zones ciblées. C’est dans ce sens qu’un atelier a été organisé le vendredi 18 août 2023 avec l’ensemble des parties prenantes du secteur, les services déconcentrés et les communes. Cet atelier vise à prendre en compte les données existantes d’une part et d’autre part à proposer des solutions durables. L’étude financée par la Banque Mondiale durera huit mois. Elle a démarré depuis presque deux mois. 
 
Le cabinet est à Dakar pour collecter l’ensemble des données parce qu’il faut connaître les risques et avoir toutes les données à disposition pour lutter efficacement contre les inondations. « La première phase s’est terminée en 2020 et a connu beaucoup de résultats positifs dans les zones comme Dalifort, Wakhinane Nimzatt. Avec la seconde phase, il y a Keur Massar qui a connu des progrès. Il est important que l’Etat intervienne en amont et anticipe sur la question. La Banque Mondiale est le principal partenaire financier de l’Etat du Sénégal pour la première phase avec une enveloppe de 155 millions de dollars qui a été augmentée par un financement additionnel. La Banque a mis une contribution à travers. Un fonds pour une assistance technique » a expliqué Mamadou Tall coordinateur du projet
 
Dans la même dynamique, Pierre Koly, directeur d’appui institutionnel au nom du directeur général de l’Agence de Développement  Municipal (ADM) note que  des fonds ont été mobilisés par la Banque Mondiale à travers d’une assistance technique chargée, d’une part, de combler les lacunes existantes en matière de connaissances et d’autre part, de travailler à la disponibilité de cartes des risques d’inondation, de l’exposition et des risques afin d’établir un cadre global pour traiter toutes les questions liées à la gestion des inondations. Selon ce dernier, pour résoudre un problème, il faut d’abord le comprendre, c’est tout le sens et l’intérêt de cette étude relative à la maîtrise des risques d’inondations qui va se dérouler dans les départements de Rufisque, Mbour et Thiès. « Cette étude est confiée au groupement de Cabinet Royal Hasconning /TROPICA. Il va travailler sur trois axes. Les résultats de cette étude seront utilisés dans divers études et travaux, notamment dans les études de planification urbaine, de gestion et de drainage des eaux pluviales qui vont démarrer dans quelques semaines et qui permettront de mieux comprendre le problème des inondations dans ces départements précités afin de permettre à l’autorité de trouver les financements nécessaires efficacement et de manière efficiente aux risques d’inondation » dit-il. Il ressort de son intervention la mobilisation et la participation de tous les acteurs, en particulier les communautés, pour relever le défi de la lutte contre les inondations et contribuer à l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations.

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