Buteur lors de ses trois dernières rencontres, le milieu de terrain sénégalais est l’élément déterminant de cette fin de saison d’Everton. Il a réagi après l’officialisation du maintien ce samedi.
Bien malin celui qui aurait pu prédire un maintien officiel d’Everton à trois journées de la fin de la Premier League. « Malheureusement, cette saison a été difficile pour nous », commentait Idrissa Gana Gueye. Et c’est le moins que l’on puisse dire. Car les Toffees sont revenus de très loin, eux qui se sont vus déduire huit points sur le classement par la Ligue anglaise. Mais il fallait compter sur une grosse fin de saison, sous la houlette de Gana.
Le milieu de terrain sénégalais de 34 ans est inarrêtable depuis quelques matchs. Déjà buteur contre Nottingham Forest il y a une semaine et auteur d’un match XXL contre Liverpool, mercredi, il a récidivé face à Brentford ce samedi. Et son troisième but a permis à Everton d’assurer mathématiquement le maintien. « Je fais de mon mieux. Ce n’est rien de ma part, c’est juste que Dieu m’a donné ces buts », déclare Gana après le succès face au Bees.
« Nous faisons de notre mieux. Nous essayons de la meilleure des manières possibles d’aider le club à rester en Premier League. Oui, c’est une belle semaine pour nous, mais il faut continuer car c’est ça le niveau qu’il faut avoir, c’est ça le niveau du Club (jouer en Premier League). Nous méritons plus que cela (batailler pour le maintien). Nous devons faire plus pour la saison prochaine », estime l’ancien joueur d’Aston Villa et du Paris Saint-Germain.
Sur leurs trois derniers matchs, les Toffees ont montré qu’ils pouvaient bien évidemment faire mieux que de jouer le maintien chaque saison. « Nous allons essayer de terminer la saison de la bonne manière tous ensemble, et nous verrons la saison prochaine. On prend du plaisir parce qu’on gagne trois matchs cette semaine sans encaisser de but. C’est le niveau que nous devons avoir toute la saison. Malheureusement, cette saison a été difficile pour nous, mais nous sommes battus ensemble », conclut Idrissa Gana Gueye.