Abdoulaye Seck a exprimé son étonnement d’être impliqué dans le cadre d’une enquête sur la saisie de 22 kg de cocaïne à Keur Ayib, affirmant qu’il n’a aucun lien avec des activités illégales telles que le trafic de drogue ou la consommation d’alcool.
Selon le quotidien Libération dans son édition de ce ce lundi, Abdoulaye Seck a nié toute implication dans le trafic de drogue dirigé par Sylvain Bathiapara Mendy, déclarant avoir même essayé de le dénoncer par le passé.
Abdoulaye Seck a partagé des détails sur les tentatives de Sylvain Bathiapara Mendy de l’impliquer dans le trafic de drogue, notamment en lui proposant d’utiliser son passeport diplomatique pour transporter de la cocaïne en jet privé vers Paris.
« Il me disait que grâce à mon passeport diplomatique, il pouvait louer un jet-privé chargé de cocaïne pour Paris. Et je n’avais qu’à accompagner le jet. Mais, naturellement, j’ai refusé », a-t-il déclaré face aux enquêteurs pour sa plaidoirie.
Abdoulaye Seck, fils de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, a été arrêté avec cinq autres personnes dans le cadre d’une enquête sur la saisie de 22 kilos de cocaïne. Face aux enquêteurs de l’OCRTIS, il a nié toute implication dans le réseau dirigé par Sylvain Bathiapara Mendy, affirmant avoir même tenté de le dénoncer à plusieurs reprises.
Surnommé «Scarface», Sylvain Bathiapara Mendy est soupçonné d’être à la tête d’un réseau de trafic de cocaïne opérant entre plusieurs pays, dont la Guinée-Bissau, la France, la Gambie, le Sénégal et le Maroc. Il est accusé de plusieurs crimes, dont l’importation de cocaïne, le blanchiment d’argent et la détention illégale d’armes à feu.
Abdoulaye Seck a été arrêté en même temps que d’autres suspects, dont Pathé Guèye, Ousmane Camara, Alain Diatta, et Amadou Diam Ndoye. Tous sont actuellement en détention.