Après les rapports des différents corps de contrôle sur la gestion des deniers publics du Sénégal, en voici une autre révélation qui fait froid au dos et qui donne des insomnies aux pauvres goorgorlou cherchant la queue du diable avant de pouvoir la tirer. Selon, Abdoul Aziz Ndiaye, ancien cadre des industries chimiques du Sénégal (ICS), la société doit une dette fiscale de 200 milliards de FCFA à l’Etat du Sénégal. Cette révélation est étayée par une un document transmis à la presse. Selon toujours la même source, “les ICS ne paient ni d’impôts sur le revenu, ni TVA, ni droits de Douane, ni redevance minière”. En quelque sorte la société ne contribue en aucun cas aux finances du Sénégal.
Dans un autre registre, notamment, sur la production d’engrais chimiques, la société est loin de satisfaire la demanded du pays. Sur ce, ajoute l’ancien cadre de Senchim (une filiale des ICS), l’usine de Mbao, d’une capacité de production de 250 mille tonnes par an, est loin d’en produire. D’après les estimations, le secteur agricole a un besoin de 150 milles tonnes. Et l’usine en charge produit en de ça de ces chiffres.
Les industries chimiques du Sénégal (ICS) depuis 2014 sont dirigées par le groupe Indien Indorama. Ce dernier détient 78% des parts, le Sénégal 15%, IFFCO 6.78%, et l’Inde 0.22%.