Tuerie de Boffa Bayotte : René Capin Bassène et Cie jugés en appel le 24 juillet prochain

Le présumé planificateur de la tuerie de Boffa-Bayotte, le journaliste René Capin Bassène, l’ancien postier et non moins chargé de mission du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), Omar Ampoî Bodian et le chef rebelle de la branche armée du mouvement séparatiste « Atika », César Atoute Badiate, vont en fin voir le bout du tunnel. Ils seront jugés devant la Cour d’appel du Tribunal de grande instance (Tgi) de Ziguinchor (sud) le 24 juillet 2024 prochain.

L’Observateur qui donne l’information dans sa parution de ce mardi, rappelle que les prévenus, René Capin Bassène, Omar Ampoî Bodian qui séjournent depuis lors à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Ziguinchor, tout comme Alioune Badara Sané et Abdoulaye Diédhiou qui étaient condamnés à six mois de prison alors qu’ils avaient fini de purger une peine de quatre années, ont bel et bien “reçu leur convocation qui a été paraphée par le Procureur général”.

La Cour d’appel de la Chambre criminelle de Ziguinchor avait rejeté, en juillet 2023, la demande de mise en liberté provisoire introduite par Me Ciré Clédor Ly, avocat de René Capin Bassène et de Omar Ampoî Bodian.

Ces deux derniers ainsi que le chef rebelle Césare Atoute Badiate qui, lui, avait été jugé par contumace, ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité par la justice sénégalaise, le 13 juin 2022. Ils étaient tous poursuivis pour 14 chefs d’inculpation dont “association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel et complicité d’assassinat”.

Pour rappel, le 6 janvier 2018, 14 coupeurs de bois avaient été sauvagement tués dans la forêt classée de la Casamance, précisément à Boffa Bayotte. Un massacre qui avait choqué à l’époque tout le pays, notamment les populations de la région du Sud.

Deux (2) autres accusés dans ce dossier avaient écopé d’une peine de six (6) mois de prison avec sursis pour détention d’armes sans autorisation. Dix (10) autres mis en cause avaient bénéficié d’un acquittement après plus de cinq (5) ans de détention.

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