La Direction des prévisions et des Études Économiques (DPEE) a sorti son point mensuel de conjoncture du mois de Mai 2024. Selon le rapport, en Mai 2024, l’emploi salarié du secteur moderne s’est accru de 2,0%, tandis que les embauches ont diminué de 2,6% au mois de Mai 2024.
En effet, le rapport mensuel renseigne qu’ “en Afrique subsaharienne, l’activité devrait croître de 3,5% en 2024, soit un recul de 0,3 pp par rapport aux projections de janvier dernier. Au sein de la zone, la croissance est désormais attendue à 1,2% en Afrique du sud et 2,9% en Angola contre, respectivement, 1,3% et 2,8%. S’agissant du Nigéria, les prévisions de croissance restent maintenues à 3,0%.
À fin mai 2024, l’emploi salarié du secteur moderne s’est accru de 2,0%, en variation mensuelle, sous l’impulsion des effectifs dans les secteurs secondaire (+3,0%) et tertiaire (+0,7%). En détail, des gains nets d’emploi sont enregistrés dans les industries (+2,6%), les BTP (+5,7%), les services (+0,6%) et le commerce (+1,2%), sur la période.
Sur une base annuelle, le secteur moderne a enregistré une augmentation de 2,1% de ses effectifs, au mois de mai 2024, à la faveur de la bonne tenue de l’emploi dans les industries (+3,3%), le commerce (+7,5%) et les services (+0,4%), dans une moindre mesure. Toutefois, les embauches ont diminué
dans les BTP (-2,6%).
Une légère baisse a été constatée dans le secteur primaire, notamment la pêche. D’après le rapport exploité par Dakaractu, le secteur primaire (hors agriculture et sylviculture) s’est légèrement contracté de 0,6%, en variation mensuelle, au mois de mai 2024. Ce recul est essentiellement imputable au sous-secteur de l’élevage (-3,3%). Pour sa part, le sous-secteur de la pêche s’est conforté de 11,2%, sur la période. Sur un an, le primaire s’est consolidé de 5,4%, en mai 2024, en liaison avec l’élevage (+9,0%). Toutefois, la pêche s’est contractée de 6,2%, sur la période sous-revue.
Quant au secteur secondaire, au mois de mai 2024, l’activité du secondaire a crû de 14,6%, en variation mensuelle. Cette performance est due, principalement, à la « production de la filature, du tissage et de l’ennoblissement textile » (> 100%), la construction (+26,1%), la production de l’égrenage du coton (+95,9%), la « fabrication de ciment et d’autres matériaux de construction » (+27,9%) et les activités extractives (+15,2%).
Toutefois, elle a été atténuée par la contraction de la fabrication de produits agro-alimentaires (-2,6%) et du « raffinage du pétrole et cokéfaction » (-25,5%). Sur une base annuelle, l’activité du secondaire s’est contractée de 5,5%, en liaison avec les baisses relevées, notamment, dans la fabrication de produits agro-alimentaires (-7,6%), la production de l’égrenage du coton (-60,2%), les activités extractives (- 17,9%) et le « raffinage du pétrole et cokéfaction » (-48,1%). Par ailleurs, la « production de la filature, du tissage et de l’ennoblissement textile » (+39,3%), la fabrication de matériels de transport (+90,0%), la construction (+5,6%), la « production et distribution d’électricité et de gaz » (+12,8%) et la « fabrication de ciment et d’autres matériaux de construction » (+6,9%) se sont bien comportées sur la période
En mai 2024, l’activité du secteur tertiaire s’est repliée de 8,7% comparativement au mois précédent. Cette évolution est imputable aux contre performances des « activités spécialisées, scientifiques et techniques » (-43,1%), des services immobiliers (-63,8%), du transport (-5,3%), des « services de soutien et de bureau » (-5,8%) et l’information et la communication (-1,9%). Il est toutefois observé la bonne tenue du commerce (+2,7%), de l’hébergement et de la restauration (+23,1%), des « activités artistiques, culturelles, sportives et récréatives » (+29,3%) et des « activités financières et d’assurance » (+1,3%).
Sur un an, l’activité du secteur tertiaire s’est renforcée de 4,9% au mois de mai 2024, à la faveur du transport (+6,7%), de l’hébergement et de la restauration (+13,5%), des « activités financières et d’assurance » (+5,3%), des services immobiliers (+3,7%), des « activités spécialisées, scientifiques et techniques » (+22,0%), de l’administration publique (+7,0%) et des « activités artistiques, culturelles, sportives et récréatives » (+46,8%). L’activité d’information et de communication a toutefois reculé de 11,4% sur la période.
Le secteur secondaire serait en hausse, grâce aux taxes sur les biens et services. L’activité économique interne (hors agriculture et sylviculture) s’est accrue de 2,0%, en rythme mensuel, en mai 2024, grâce à la bonne tenue du secteur secondaire (+14,6%) et des taxes sur biens et services (+20,8%). Pour leur part, les secteurs primaire et tertiaire se sont repliés, respectivement, de 0,6% et 8,7%, sur la période sous revue. Sur un an, l’activité économique s’est consolidée de 1,6% au mois de mai 2024, à la faveur du primaire (+5,4%), du tertiaire (+4,9%) et des recouvrements de taxes sur biens et services (+5,0%). Toutefois, le secteur secondaire a reculé de 5,5% sur la période.