En moins de 48 heures, la gendarmerie nationale a élucidé le meurtre de N.C. Sarr, une travailleuse du sexe tragiquement tuée dans son appartement à Ngor dans la nuit du 15 au 16 octobre. L’affaire a été résolue grâce à une mobilisation rapide des forces de l’ordre, comme le rapporte Le quotidien Libération.
Dès la découverte du corps sans vie de N.C. Sarr, le Haut commandant de la gendarmerie a mobilisé des moyens humains et logistiques importants pour faire toute la lumière sur cette affaire. Ainsi, la Compagnie de Dakar, avec le soutien de la Brigade de recherches, a immédiatement lancé une enquête. Le même jour, les gendarmes ont interrogé plusieurs personnes, dont deux autres travailleuses du sexe, ce qui a permis de dresser un profil du principal suspect.
Cheikh Niang, surnommé « Baye Fall », a été localisé dans le département de Mbour avant d’être arrêté à Saly, près de la plage du « Safari », le 17 octobre. Interrogé par les gendarmes en civil, il a finalement fait des aveux complets après avoir été transféré à Dakar.
Dans ses déclarations, Cheikh Niang a relaté les événements de la nuit tragique. Après avoir rencontré N.C. Sarr près du Casino du Cap-Vert, ils se sont mis d’accord pour deux rapports sexuels tarifés à 10 000 Fcfa. Après le premier rapport dans la chambre de N.C. Sarr, ils ont partagé une cigarette. Cependant, lors du deuxième rapport, un incident est survenu : le préservatif de Cheikh Niang a éclaté. N.C. Sarr a alors demandé à ce dernier de quitter les lieux, mais il a refusé, estimant avoir payé pour deux « coups ».
Une dispute s’est alors ensuivie, au cours de laquelle Cheikh Niang a reconnu avoir frappé N.C. Sarr à la tête avant de l’étrangler, mettant ainsi fin à la vie de la jeune femme.
Cette affaire tragique soulève des questions sur la sécurité des travailleuses du sexe et met en lumière des problématiques sociales complexes qui méritent une attention urgente.