La loi d’amnistie votée en mars 2004 continue de faire des heureux. Alors que le Tribunal de Grande Instance de Pikine-Guédiawaye devait examiner une plainte du Colonel Abdourahim Kébé Bah Diakhaté, la loi d’amnistie est venue à la rescousse de l’activiste.
Diakhaté est donc la première personne proche de l’ancien pouvoir à avoir bénéficié formellement de cette loi d’amnistie.
L’activiste, absent à l’audience, est actuellement hors du pays, d’après son avocat, Me Cheikh Khoureyssi Bâ.
Ce n’est pas la première fois que Diakhaté se retrouve devant la justice. Lors d’une précédente affaire pour diffusion de fausses informations au mois de mai, impliquant également le Premier ministre Ousmane Sonko, il avait déjà écopé de trois mois de prison, une peine qu’il a purgée.
Alors qu’il était en détention, Diakhaté avait été transféré de sa cellule à la Division des investigations criminelles (DIC) pour répondre d’une autre accusation. Cette fois, il s’agissait d’une plainte d’Ababacar Mboup, ancien coordinateur de «And Samm Jikko Yi», qui l’accusait de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.