Encore un drame! La galante virée nocturne de deux amants a viré au drame. Les faits ont eu lieu à la plage Malibu à Guédiawaye dans la banlieue dakaroise. Jeudi 10 octobre 2024, vers 22h, un homme débarque à bord de sa moto sur ladite plage en compagnie de sa petite-amie nommée A. N., 25 ans.
D’après le récit du journal Les Echos, ils se retirent dans un endroit discret et sombre sur la berge et commencent à s’envoyer en l’air. Soudain, un groupe d’individus fait irruption sur les lieux et aperçoit le couple en pleins ébats sexuels à la belle étoile.
Ils se dirigent à pas feutrés vers l’endroit et se présentent brusquement devant les deux amants en mode collé serré. Ils se disent policiers en patrouille et réclament aux amants leurs pièces Pris de court, les deux tourtereaux sursautent, se relâchent aussitôt l’un et l’autre et s’empressent de se rhabiller.
Les intrus interpellent sur un ton ferme les amoureux et se dressent aussi sur leur chemin. Se faisant passer pour des agents de police en patrouille de sécurisation dans les parages, ils les appréhendent et réclament leurs cartes d’identité nationale pour un contrôle de routine de vérification d’identité (Vi).
L’amant fouille ses poches et exhibe sa pièce. Ils entraînent la fille, dépourvue de pièce, dans un recoin et feignent de l’interroger Les prétendus agents de terrain se tournent vers la demoiselle et l’interpellent aussi. Celle-ci déclare ne disposer par-devers elle de sa pièce d’identité et implore la magnanimité des «policiers».
Ces derniers feignent de mettre la pédale douce et se retirent avec la jeune fille dans un recoin sombre sur la plage en question. Sommant l’amant de les attendre sur place le temps d’interroger en aparté la demoiselle. Le jeune garçon profite de l’occasion et court récupérer sa moto qu’il a garée non loin auprès du gardien. Histoire de les suivre au commissariat de police.
L’amant récupère sa moto, ils profitent de son absence et violent la fille à tour de rôle Les «policiers» sautent sur l’occasion, retiennent de force la demoiselle et la violent à tour de rôle. L’un d’eux refuse de participer au viol collectif, éprouve de la pitié pour la fille et demande à ses acolytes d’arrêter. Mais ses compagnons restent de marbre face aux cris de détresse de leur camarade et poursuivent leur sale besogne.
Après leur forfait, ils conduisent la demoiselle dans un endroit éclairé et guettent l’arrivée de son amant. Sans succès. Ils récupèrent le numéro de téléphone de celui-ci auprès de la fille et tentent de le joindre sur son cellulaire, en vain. La demoiselle rapporte tout à son petit-ami qui dépose une plainte contre X à la police.
Plus tard, le jeune garçon retrouve enfin sa dulcinée dans les parages avec les soi-disant agents de police, qui libèrent la pauvre et déclarent avoir décidé de lui pardonner. Et l’amant, tout joyeux et croyant sur parole les «flics», les remercie vivement et se confond dans de plates excuses. Il enfourche en vitesse sa moto en compagnie de sa petite-amie et prend la direction de leurs domiciles respectifs.
Chemin faisant, il constate un silence assourdissant de la part de la demoiselle et l’interpelle. Tremblant comme une feuille morte, cette dernière se blottit contre lui, craque et éclate en sanglots. Son soupirant se fait du sang de l’encre et revient à la charge.
Une vaste chasse à l’homme lancée contre les ‘’policiers’’ A. N. déclare avoir été violée à tour de rôle par les «policiers». Elle détaille sa mésaventure, se jette dans les bras de son amant et verse de chaudes larmes à nouveau. Meurtri dans sa chair, l’amant file droit au commissariat d’arrondissement de Golf Sud et dépose une lettre plainte contre X.
Il déclare être en mesure d’identifier les présumés violeurs de sa douce moitié. Une enquête préliminaire est alors ouverte. Une chasse à l’homme lancée contre les auteurs des faits.
Un des membres du gang arrêté et identifié par le couple Après quelques jours de traque, un des présumés auteurs du viol collectif nommé A. Fall a été localisé, piégé, puis pris dans les filets des agents de terrain du commissariat de Golf Sud. Soumis au feu roulant des questions des enquêteurs, le mis en cause verse dans des dénégations véhémentes et bat en brèche les accusations du couple d’amants.
Même si ceux-ci soutiennent avoir clairement reconnu et identifié le suspect comme étant un des membres du gang de faux policiers et présumés auteurs de viol collectif. Le reste de la bande recherché Au terme de la garde à vue, A. Fall a été présenté, hier, devant le parquet du palais de justice de Guédiawaye. Il est poursuivi pour association de malfaiteurs et viol collectif. Ses autres supposés camarades de gang font l’objet de recherches intenses.
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