Saint-Louis : comment Basssirou Diop a passé ses derniers jours avant sa mort

La polémique autour de la mort de Bassirou Diop enfle malgré les résultats de l’autopsie ordonnée par le procureur et ayant conclu à une mort naturelle. Le garde du corps de Barthélémy Dias sera enterré, selon le quotidien L’Observateur, ce 10 décembre 2024.

Actionnée par le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Saint-Louis, la police locale mène l’enquête. L’Observateur rappelle que le magistrat instructeur avait également «initié des démarches» pour informer la famille du défunt de la triste nouvelle. C’est ainsi que la famille du défunt a dépêché des représentants pour «s’enquérir des détails concernant le processus de restitution de la dépouille et le déroulement de l’enquête». D’autant que souffle le journal du Groupe futurs médias, ce dernier «s’était plaint de douleurs lombaires alors qu’il était en détention préventive». 
 
«Le 4 décembre dernier, lors d’échanges avec des proches, il leur avait fait savoir que ses douleurs lombaires s’étaient intensifiées et qu’il en souffrait», rembobine la même source. Qui avance que Bassirou Diop, «admis à l’infirmerie de la prison de Saint-Louis le lendemain de son procès, il y était resté en observation et avait été mis sous perfusion de 10h à 19h» avant de «retourner en cellule».
«Le lendemain, alors qu’il se reposait dans sa cellule, Bassirou Diop aurait soudainement été pris d’un malaise. Il était 10h du matin. [Il] éprouvait de sérieuses difficultés à respirer, complète L’Obs. Il avait la respiration forte. L’alerte a été donnée et les mesures nécessaires ont été prises pour le transporter immédiatement à l’infirmerie, d’où il a été évacué d’urgence à l’hôpital régional de Saint-Louis. Suivi par le Dr Ali Diakhaté, il a été pris en charge avant de rendre l’âme le samedi 7 décembre».

 

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